lundi 1 juin 2015

Failles intemporelles et eau de rose (fanée).




Voici-voilà. Me voix-scie, me voix-las. 
En direct des enfers, dans une limbe paradisiaque. 

Troubles vertueux, et bonheur malfaisant, 
Camaraderie salariale et arrangements de direction.


Ce beau monde ne m'avait pas manqué, plein de paillettes et de courbettes, deux bras, deux jambes et encore une fois deux neurones. Les hypocrites transpirent tellement de malhonnêteté, que même leurs sœurs, collectionneuses d'hommes, de MST et d'embrouilles (par la même occasion), ne mouilleraient pas autant de toutes leurs vies.
Des résidus d'inceste, des omelettes baveuses, bonnes à regarder, mais ignobles à sentir. Je vous laisse imaginer si c'était votre sens du goût qui intervenait. 

Bref, me voilà heureux de retomber là, dans la case travail, comme si nos vies appartenaient à une poignée de rats.
Heureux ? En fait non. Mais se nourrir d'amour et d'eau fraîche, ça ne fonctionne pas vraiment. Pourquoi ? Parce que l'eau fraîche ça déshydrate, et que l'amour.. Bref.
Donc il faut d'la caillasse, pour renvoyer les papiers qui se glissent sous ma paillasse. C'est la classe d'être à la ramasse.

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Tout se passa si rapidement,
Je t'avais si près de moi,
Nous étions liés par nos doigts,
Et tu t'envolas au firmament.

Tu avais revêtu ta robe aux couleurs de la nuit.
Transperçant l'air de ta course, sans aucun bruit.
J'en étais ébahi, baignant dans la lueur du crépuscule,
C'était à ce moment, qu'il ne fallait pas que je recule.

Dépliant mes ailes sombres,
Je voulais traverser avec toi la pénombre,
Nous faufilant main dans la main telles des ombres.

Je voulais danser avec toi ce ballet illuminé,
Pouvoir à chaque fin de note te mordre le nez.
Appréciant sans retenue cette attirance innée.

Je t'envelopperai dans mes ailes,
Te protégeant de l'Espace cruel,
Nous enlaçant sous la protection du ciel,
Sous l'éclat de ces étoiles où je t'ai vue si belle.

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Bref. Des mots, qui se baladaient par-là. Dans ce compost mental.