Oiseaux
de nuit, buses de jour, bonne nuit, bonjour.
Et
les rats passent, on s'en lasse pas, du coup.
Du
nouveau ? Quelle zone. J'suis en forme, finalement, j'fricote avec
les bons fanfarons, donc enfile tes fringues, des perles, et file,
tout fringuant sur des poules. On est pas là pour déféquer dans la
semoule. Tiens, parlons de moule, en inox, ou en fer, c'est toi qui
vois.
Enfin,
surtout de tout ce qu'il contient, ce fameux moule. Un bon gros cake,
les ingrédients : de l'acceptation et de la frustration, dosés
comme du lait et de la farine. Dans ce gâteau on trouve aussi un peu
d'amour et de rire (histoire de faire passer le gout du reste) se
liant au mensonge et au "devoir". Ce conglomérat de
toxicité ou "tartelette au cancer" fait renaître les sens
jusqu'au moment où l'âpre goût du paradoxe t'inonde le bec et que
cette fois-ci s'éclairent toutes les lumières dans ta caboche. Il
est pas bon le cake ? Non ? Bah prends ta part de vie du bon côté
alors.
Beaucoup
de choses dites pour pas grand chose, finalement. Passons outre cela,
et revenons en au cake. Excusez m'en la métaphore, mais quand je
m'étale -en principe- la logique détale. Létale est la toile quand
vous faites l'étoile. Et pourtant, tout aussi mous que nous sommes,
les espaces virtuels n'ont jamais été aussi "vivants".
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Je
ne pensais jamais que j'allais un jour défendre cela (et trouver une
accroche pour écrire) et même venir à en parler... Mais une
constatation néfaste aboutit parfois à quelque chose. Et ce quelque
chose c'est incroyable.
Ah
ah.
Bref,
le contact humain. Dans la vie de tous les jours, à l'heure de ce
goûter permanent, parfum béarnaise à la punaise, personne ne dit
plus rien. La fable sonne de plus en plus faux. Démocratie,
Liberté, Egalité, et salade de macabés. Bienvenue en France terre
d'Exil de 70 millions de paumés, nous avançons dans le temps mais
régressons dans nos moeurs, les moyens de communication ? La fin de
la communication ? Oui, nous ne rencontrons désormais plus que des
fiches, des cartes d'identité, et tandis que l'être humain pourrait
évoluer, il se transforme en "profil" et se décompose.
Nous nous terrons sous des rôles qui ne sont pas réels.
A
la base je voulais écrire des choses gentilles, mais la rupture
sociale devient de plus en plus importante. Nous nous divisons et ils
règnent, pourquoi ? Peut-être parce que nos choix culturels au lieu
de nous diversifier, et de nous rendre plus "riches", ne
font que nous éloigner; et là je vais revenir à l'histoire
première de pâtisserie. Pour les plus avancés, vous aurez
directement compris qu'il s'agissait de la vie, pour les autres, vous
le savez maintenant. Quoi ? Non je ne vous traite pas d'attardés, ne
me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
Bref,
ce fameux gâteau, nous pourrions tous le partager, en vrai, en face
à face, témoigner de nos troubles les uns avec les autres, mais
non, les groupuscules se bousculent, et tout aussi minables que
désagréables, nous laissons filer, occasion après occasion, la
possibilité d'être ce que nous sommes, tous les jours, sans avoir à
s'écraser (au sol pour les employés des sociétés téléphoniques)
face à nos supérieurs, nos ennemis, les gens avec qui nous nous
sentons mal à l'aise (d'ailleurs à vous, qui êtes les gêneurs de
toute une société, je vous conseille d'aller lécher l'intérieur
d'une cuvette de toilettes publiques, afin d'intérioriser le goût
que vous laissez aux autres, et de méditer sur "être une merde
mais ne pas contaminer mes proches"). Divagattttttion.
Revenons-en à notre tartelette -on va y arriver pépère Albert-, un
paradoxe admis, mais quand même rejeté, voilà ce qui paralyse les
échanges de la vie de tous les jours. C'est vrai : en quête
d'identité sociale, trois quarts en deviennent racistes; les paumés
professionnellement, se disent que leurs vies se limitent à cette
pseudo "non-réussite"; les rationnels se perchent; les
idiots pensent que leur majorité leur confère la légitimité; et
puis toi, encore une fois tu es là, du coup je ne sais pas trop quoi
en penser..
Pourquoi
? Parce que le paradoxe de l'humanité, c'est d'être tous
différents, et de s'assembler en peuples, groupes, mais de
continuellement ressentir de l'aigreur pour les autres (sans aller
directement à la xénophobie -quoi que-). Alors oui, fuyons, fuyez,
retrouvons nos espaces et nos bulles, faisons les autruches, et
soyons-en fiers, parce que "dehors c'est peuplé d'abrutis".
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La
fuite, encore une fois, c'est le bel échappatoire, puis, il n'en
existe pas qu'un seul, chacun peut avoir le sien.. Drogue et sexe à
outrance, univers virtuels, dessin, écriture, musique, session poney
(ouaip' même ça), sport, TF1 (merde), dépression, cuisine,
boulimie, anorexie, banditisme, travail; loto à qui le tour ? Du
coup nous fuyons encore et encore, se réfugier n'étant pas un
crime, c'est bien; mais pensons aussi à la non individualité.. A la
macro-échelle, se réfugier est un apaisement; à la micro-échelle,
dans un groupe d'amis tout le monde connaît une belle part de chaque
individu composant ce groupe (et donc comprenant ses refuges); à
l'échelle d'une société, nous sommes plein de petits groupes, unis
par les goûts et les idéaux, qui se distancent pour les mêmes
raisons. Nous nous confrontons, nous nous protégeons puis nous
tournons en rond, parce que le dialogue social n'existe plus, que les
strates diverses et variées de la société ne cessent de
s'affronter... Tout ça par défaut de simplicité. Tout ça parce
que l'Homme (et ça comprend femmes et hommes) ne cesse de jouer à
un perpétuel concours de quéquette, ne peut s'empêcher de grandir
(et ça entend écraser les autres pour certains) et a soif de
dominer. Rien ne changera jamais cela, jamais, c'est un trait humain,
l'Homme n'est peut-être pas mauvais (et encore, l'argumentaire
opposé est plutôt garni -comme la choucroute de mamie-); mais ce
sont des aspirations naturelles, innées, cuisinées, raffinées, des
années de travail à se transmettre la consanguinité et le mauvais
goût; étant désormais irascibles et non dé-racinables. C'est
comme ça, nous ne changerons pas, alors évoluons, arrêtons de nous
prendre le chou et de farcir celui du voisin; vivre en communauté,
même si c'est chiant -oui ça l'est- et bien il va falloir s'y
faire, nous allons être beaucoup rapidement sur ce petit monde (déjà
petit, disons); et pendant qu'on réfléchit (à peine) à se bouger
le fion... Y EN A PLEIN QUI EN PROFITENT POUR NOUS EN METTRE PLEIN LE
BABA -au rhum- ! Alors désolé d'être fâcheux, fâché, mais forcé
de feuler en fidèle félin, fouillant dans les failles, de cette
famille falsifiée, de ces fébriles félons qui foutrent, tout
farceurs sur nos fronts, f'en est assez, saloperies de bouffons,
fanfarons sans serments et sans foi, qui salopent sans forcer, ce que
l'on s'efforce à renforcer sans faillir, serpents fraudeurs et
saltimbanques défroqués. Voilà qui profite de nos fuites
respectives. Les pâtissiers de la farce, nous faisant patauger dans
un mensonge ayant un goût se situant entre crème fleurette et
le fond d'un compost, sont à l'image de cette conduite puante dont
beaucoup trop jouissent et abusent tous les jours..
Le
doute nous fait prendre du recul, mais qui est derrière nous à ce
moment-là, le sceptre raide et les dents aiguisées..
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Le
délétère, ventre-à-terre, campe, de quinquennat en quinquennat,
comme une hyène attendant qu'une pierre décède pour mieux la dévorer,
c'est stupide un charognard n'est ce pas ? L'opinion publique compte
peu, puisqu'elle constituée par une société désunie, et qu'hormis
la coupe du monde du foot, la coupe d'Europe du même sport, la peur
des terroristes, rien ne saurait nous unir durablement; pas même le
simple fait d'être tous différents. Mais qu'importe, encore une
fois, il y aura du gâteau, puis à toutes les sauces, fion de veau,
ragnougnasse et mise en trop-plis (haha), peuple fouetté, liberté
en soufflé...
Reprenons
donc à l'idée initiale.. Nous fuyons en hurlant dans tous les sens
mais tous dans des univers différents et froids, à l'image de
l'arrivée d'un gratin de mamie (et quand je dis "de", ce
n'est pas "fabriqué par"); nous avalons les caprices
de milliers, nous devons gober "l'amour gloire et saloperie"
des blaireaux qui sont au-dessus de nous (hiérarchiquement)... et ne
sommes nous pas un peu définis par ce que nous mangeons ?
Alors,
à force de se faire fourrer le bec de ces gâteaux au popo, ne
serions-nous pas devenus les petits biscuits dont se goinfre le pire
public de l'univers ?
J'en
ai marre d'être impuissant, pourrisant comme un poisson, dans une
pissotière, épris de cette joyeuse passion de partager ces
inepties.
Siestez
bien, tandis que vous sied mon virus. Salut sali, phalli... ?
Et
comme le disait ce bon vieux Montaigne " La satiété engendre
le dégoût". Après allez savoir pourquoi j'y associe société.
Bonne
lecture. Et merci quand même d'être arrivé là.
Et après, tout ce beau monde, cela se termine en soleils verts. Mais le dégoût de la société empêchera quoiqu il arrive une vraie cohésion. Il faudrait que l on fonctionne tous ensemble ? Alors que dès qu ils en ont les moyens, les gens t usent et te sucent jusqu'à l os ?
RépondreSupprimerAh non. Je maintiens. Je méprise cette société et je ne crois pas qu elle fonctionnera un jour. Elle a été conçue par les puissants, pour les puissants. Et les faibles seront de plus en plus faibles. Point. La vraie solution c est de s entourer des gens qui nous apprécient et de rester dans notre cercle. Il faudrait des millions d états nations et que chacun se débrouille pour ses intérêts. Ne plus servir que ceux des autres. Parce que ouvrons les yeux, c est ce qu il se passe.
Chouette un retour. Oui il y a malheureusement beaucoup de vérité dans tes propos. Certains vivent pour faire mal. Et pourtant quand King Ju hurle que l'être humain n'est pas foncièrement mauvais, c'est tout aussi vrai.. Cependant, les personnes toxiques sont partout sur Terre, et tant leur odeur que leur attitude, ces gens là sortent du lot, en mal certes, mais nous les voyons davantage. A cela reste l'alternative de "marcher à l'ombre", le problème réside dans le : jusqu'à quand durera ce temps où les idiots "auront raison" ?
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