samedi 15 décembre 2018

La Chasseresse et le Monarque

 La chasseresse et le monarque

Sur son pouvoir et sur son rocher allongé,
Une savane endormie, ce grand mâle contemplait,
Sur leur branche perchés, de beaux yeux l'observaient,
Ces deux prédateurs que tout pouvait rapprocher,
D'un fossé et de la hantise se distinguaient.
Ni égo ni dignité étaient épargnés.

La chasseresse par son intégrité rayonnait,
Pour le roi, seule l'obéissance avait place,
Par son allure unique, la liberté émanait,
La couronne se voila d'une morne grimace.
La belle robe noire, calmement ronronnait.
De cette attitude, le monarque se lasse.

Calme est sa marche, mais décidé est son pas,
Seul lui, sur cette plaine, de droit régnera.
Intriguée, on venait profaner son arbre,
Par cela, sa quiétude n'était plus de marbre.

Pour qui se prenait elle, elle du sexe dominé ?
Elle allait voir qui était un conquérant né.
Rapidement, le roquet allait me faire face,
De mon obscure fourrure, naîtra sa menace.

Le lion rapidement vint clâmer sa requête,
Qui es-tu, femelle pour oser me tenir tête ?
De quel droit te permets-tu de jouer la trouble fête ?
N'as tu pas compris que je surpasse toute les bêtes ?

C'est, outrée, que de son arbre, la belle descendit,
Crocs et griffes sortis, enragée elle lui dit :
Crois tu que je te dois quoi que ce soit, maudit ?
Alors que ton pouvoir est ma seule maladie ?

Outre ton crin et ta croupe, rien n'a d'importance,
Ton genre et ton rôle ne m'inspirent qu'indifférence,
Minable monarque, dont on remplit la panse,
Seul, tu ne serais roi que de l'insuffisance.

Pauvre femelle, qui ne sert qu'à enfanter,
De ne rien dire tu aurais dû te contenter,
Par l'obéissance, tes dires et actes sont hantés.
De te remettre à ta place, me voilà tenté.

De leurs haines sonnaient de bien graves tambours,
La bataille fut écourtée par deux crachats lourds.
Dans un dialogue animé par deux êtres sourds,
Le troisième, discret, en profitera toujours.

D'or et de crasse

Mères au travail, pères au foyer,
Chasseuses gourmandes et chiens affamés,
Et tous les autres qui ne savent pas qui ils sont...

Bonsoir !

 Aujourd'hui je vous engraisse encore, d'une bonne tourte, et non, je ne parle pas de ta sœur ou de ton abruti de punk de frère.  J'aimerais revenir sur toutes les bassesses de ce monde, mais parler seulement du cas par cas, c'est provoquer la scission de l'humanité : culturellement, racialement -ta race- et par genre.

 Diviser pour mieux régner.. Belle phrase, malheureusement tombée entre les mains de beaux enculés. Tout aussi beaux, qu'est ignorante la fange qui alimente le pouvoir de ces rats bien nommés.
 Un peuple en pleine crise identitaire, noyé dans l'Histoire qui nous a fait, et le Futur que nous devons défaire.  Rien de mieux comme contexte pour asseoir la suprématie gouvernementale, qui tient désormais plus d'une oligarchie que d'une démocratie. "Vive les pavés" comme diraient les gilets jaunes.

 Je porte donc un toast à ceux qui font vivre l'industrie des putes de luxe, chaque jour, de mieux en mieux. Comme quoi, ça va pas mal pour tout le monde.

 Je souhaite aussi lever mon verre pour célébrer les quasi huit mois de séparation entre la liberté et l'écriture journalistique. Parce que pendant que l'on pionce, les connards bien nommés, proclament calmement que les lanceurs d'alerte d'affaires publiques, pourront bientôt gentiment aller se faire élargir le rectum dans les nouvelles promos de journalisme, l'école doit s'appeler FistiLand, ou un truc du genre, j'sais plus. Par contre, lier l'utile à l'agréable, elle est pas belle la vie ? Je signe.


 Ça me les brise menues, parce que pour une fois ça aurait dû choquer tout le monde.. Qu'est ce qu'ils foutaient ce jour-là les gars de la CGT ? Ils fumaient le maïs ? Et les jeunes blaireaux de la France en Marche, c'est pareil. Vous couriez trop derrière les inégalités à ce moment-là ? J'en doute. Non non, à la ponte de cet amendement, tous ceux au courant ont dû se dire : "Je m'en cogne, ça me concerne pas". En écoutant les bruits de rue, c'est sûr que c'est mieux de se sentir concerné quand on parle des travailleurs immigrants ou de la victoire de la France en coupe du monde de foutre sur gazon, plutôt que de se sentir touché par la liberté d'expression. C'est pas demain que la grâce nous touchera, ça c'est certain !

L'histoire de toute une vie.

  Mais voilà, noyer le poisson c'est la pièce maîtresse de notre gouvernement actuel. Les gars n'assument plus leurs erreurs, donc plutôt que de devoir répondre des choix politiques qui sont pratiqués en France par Prunelle Carton et toute sa clique, on va gentiment laisser s'installer la discorde et la merde entre les groupuscules du peuple, dissocier l'intérêt sociétal du groupe société.  Ça peut paraître gros à lire comme ça, mais constater que le système politique actuel cultive les clivages, pour asseoir davantage le désintérêt que nous lui accordons, est pourtant évident. Pour un gouvernement, cela revient à réussir à être discret quand on est de taille à être très bruyant, et c'est un avantage considérable pour manœuvrer tranquillou-pilou. Certains se diront qu'il faudrait être un comploteur pour se laisser séduire par cette idée et... PAS DU TOUT.

 Il faudrait juste avoir commencé à se réveiller et se rendre compte qu'accorder du temps et de l'énergie aux chocs sociétaux qui nous sont offerts tous les jours par nos médias et réseaux sociaux, n'est rien d'autre qu'une vulgaire diversion. Toute aussi vulgaire, qu'elle prend pour cible l'intégralité de la masse sociale (sans distinction) et la fait elle-même participer à son leurre; cette entité sociale n'est pourtant composée que d'autre personne comme toi, il ou elle, moi. Cette diversion nous met à l'égal d'un enfant auquel une simple sucette, lui aurait fait oublier le divorce de ses parents.

 C'est fatalement ce qu'il faudrait sur lequel nous percutions.
 On est tous assez grand pour avoir connu un divorce, une séparation, mais peut-être pas celle-là. A force de joute sociale, tout le monde va finir par se méfier de l'Autre. Seuls les "groupes" survivront, fonctionneront et communiqueront. La fin de la tolérance à échelle sociale, la fin de la confiance; vous aussi vous trouvez l'idée séduisante ? Non ? Alors combattons les préjugés, et ça passe surtout par comprendre ce que nous voyons, au détriment de calquer un cas et de l'appliquer sur chaque tronche que nous croisons. Le clivage crée la stigmatisation, la stigmatisation crée la rupture.


 C'est maintenant que je me décide à ouvrir le feu sur un de ces clivages. C'est quand même triste d'en arriver là, me faire tourner en rond entre le fait de ne pas avoir de préjugés et cependant d'être obligé d'illustrer un peu le fond de mon idée...
Utiliser énergie et réflexion pour se heurter à la guerre des guerres, qui fatalement, ne résulte que d'abus et de manque de confiance en l'autre, qui atteint son paroxysme entre la Femme et l'Homme (tout le monde a sa majuscule, vous êtes contents ?), aboutissant à la méfiance, à la suspicion et au jugement de l'autre.
 Vous savez qu'entre paumés (H/F) nous sommes complémentaires ?  Complices et confidents ? Amis ou ennemis ? Bon on va pas faire la liste, ça va me gonfler. Vous avez compris, et si non, c'est que vous êtes soit radicalement machiste ou féministe, du coup dans ce cas, arrêtez de lire de suite, je vais vous faire gerber, mes propos vont vous outrer, foutez l'camp. Salut.

 Le vrai nœud de ce merdier, c'est que des situations individuelles -et merdiques- soient utilisées et exploitées pour servir des lobbys faussement séparatistes. Ces derniers qui, pour employer un exemple concret, n'en ont strictement rien à faire du harcèlement de rue, puisqu'ils ne se baladeraient même pas seul(e)s en journée. C'est vous dire la confiance que portent ces gens en eux-mêmes, et en leur monde; en parallèle, ce sont eux qui doivent aussi pondre les campagnes et contre-mesures féministes sensées "protéger" les femmes.
 Drôle de façon de protéger, qu'est celle d'instaurer la peur et la méfiance entre les genres. Quand on cherche à protéger quelqu'un, on essaye de sauver son intégrité, sa liberté, son essence d'être; on ne cherche pas à écraser les libertés de l'autre ou à l'humilier, pour se consoler, si ? Car si tel est le cas, alors peut-être faudrait-il se demander si nos libertés ne sont-elles pas des mirages, manipulées à juste escient; ou alors si tout simplement, on nous prendrait pour des billes ?

 Mais non, plutôt que de penser à nos libertés (en tous genres) et de créer un bloc solide composé de toutes et tous pour lutter contre les lois et décrets, qui bientôt finiront par abaisser les statuts de citoyen et citoyenne, à ceux de blatte et de ver de terre (notez que l'un niche dans la bouse et l'autre dans la pourriture); nous nous laissons attirer, par la douce mélodie qu'est la critique et le jugement de l'autre, la distinction des choix alimentaires, la médisance tous secteurs confondus : du trait raciste, aux dires beaufs de mec, aux préjugés que peuvent avoir les femmes sur les hommes, en passant par les commentaires homophobes, aux luttes pour sauver les dauphins, aux crasses rétrogrades et à toutes les magouilles professionnelles qu'orchestrent un nid d'abrutis bien détendus dans leurs jacuzzis..
Vous avez compris l'idée; qui veut se prendre le chou en s'arrêtant à la croûte, trouvera de quoi se nourrir, puis y'en a tellement à dire en surface, que ce qui se trame dessous, autant tout de suite se dire que ça doit être une jolie béchamel, et qu'il va y avoir de la merde à soulever en quantité avant d'y voir clair.
 Cependant, racler le fond vaseux d'une piscine, aussi cradingue et vicieux soit-il, si on est nombreux sur la tâche, c'est simple comme bonjour. Aussi simple que de scinder une population en plein de fragments, en l'opposant à elle-même; en plus de l'extérieur cela ressemble fortement à un chien se mordant la queue... Il est si mignon !.. Mais qu'il est con.

 Sauf que nous sommes les chiens, et nous sommes les cons.
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 Ça y est vous êtes dedans ? Aujourd'hui je vais divaguer à propos de tous ces attardés qui oublient que Femmes et Hommes, sont identiques, outre quelques différences physiques; et on parlera aussi de toutes celles qui défèquent sur les mecs toutes frétillantes, mais qui sont bien contentes de pouvoir s’asseoir une fois de temps en temps sur un bras d'enfant, pas trop pensant.

 Je souligne qu'il s'agit de la distinction -devenue division- la plus évidente de l'humanité. Et qu'en 2018, il faut encore subir cette évidence, comme si nous étions des demeurés tout juste sortis de leur grotte et que nous découvrions que l'on pouvait jeter des pierres pour faire mal. Continuons de nous diviser alors, les loups n'attendent que ça.

 Là où ça devient une question complexe, c'est que la division est un bénéfice, pour tous; nous méritons tous autant que nous sommes d'être autonomes, de penser par nous-mêmes, de nous confronter, de nous opposer en argumentation, comme en légitimité personnelle; il ne faut pourtant pas oublier que pour "vivre en société" il faut aussi de l'amour, de la compréhension, de la compassion, une forte volonté d'association et sûrement beaucoup de laisser-aller..
 N'allez cependant pas imaginer que je me love du coté des bisounours, qui souhaiteraient couvrir de baisers tout le monde, y compris toutes ces morues castratrices et dominatrices ou tolérer le surplus de débilité masculine. Je préfère être seul et irrationnel, ou encore donner une accolade au cul d'une vache plutôt que de me sentir proche toi, toi pauvre con qui un jour siffla une fille dans la rue, toi pauvre tache devenue végétarienne pour manger des patates en croyant sauver la planète ou encore à toi pauvre délinquant de bas-étage qui vole des auto-radios et fait passer tous les arabes pour des voleurs.

 Dans un monde de clichés, je voudrais vous voir vous entre tuer, prêcheurs et prêcheresses d'un sexe fort, pour que tout le monde comprenne une bonne fois pour toutes, que ni dans l'un ni dans l'une, le Bon n'existe. Écolo, machistes, féministes, végétariens, défenseurs du tiers-monde, la LGBT... Quand allez vous ouvrir les yeux et vous unir, plutôt que de défendre votre propre morceau de fromage et finalement juste passer pour des crevards qui se la jouent perso en toute occasion ? Toutes les luttes finissent à l'eau par souci d'intérêt -et surtout de désintérêt- croisé, du coup on se fait gaver de campagnes démagos et bien pensantes à longueur de temps, pour que finalement rien ne change.  Deux facteurs ressortent clairement de ces échecs : les moyens utilisés ne sont pas les bons, ou bien ces luttes sont laissées aux mains d'abrutis (dans son sens premier).

 À mes yeux voilà ce qu'il en est, je suis victime d'un terrible clivage. J'en peux plus des abrutis.
 Deux poids, deux mesures. Vous voulez redorer le blason de la femme, mais par le biais d'une castration et de la méfiance ?  Vous voulez trouver une nana sympa mais la prenez pour un objet ? Posez vous des questions bordel. Les BONNES surtout.

 Le problème d'une lutte fallacieuse, c'est qu'elle ne recherche en rien l'équité, pour les deux clans opposés, c'est la course à qui en mettra le plus dans la poire de l'autre, pour savoir qui obtiendra gain de cause.. Qui dit gain, dit victoire, dit domination; et sans jouer le Gandhi des bandits, il n'y aura pas de victoire ni de camp du Bien ou du Mal quand on voit des J-F Mayet d'un côté et des Isabelle Alonso de l'autre. Vous vouliez des représentants valables et pas des crache-conneries ? Bah changez de lutte. Féministe ou Machiste c'est has-been.
 C'est d'autant plus stupide car donner de la valeur à ce conflit et à la façon dont il est mené, n'atteste pour preuve que d'un ennui moral, ou d'une furieuse envie inutile de foutre la merde, ou il n'y en a pas besoin.

 On affronte alors le second problème d'une lutte sans aucun désir de justice, c'est qu'aucun des membres actifs de ce combat n'en a quoi que ce soit à faire de la dignité de l'autre : tous les coups sont permis.

 Et là vous vous attendiez à quoi ? Que je me mette à fulminer comme un cerveau malade qui cherche juste à respirer ?

 Que dalle. Pas besoin de tirer sur l'ambulance quand elle le fait d'elle même !
  Franchement, je me penche juste sur ce qui véhiculerait, le plus rapidement , une façon de penser, une manière d'être. Donner comme affiche publicitaire et comme terrain de jeu les médias, laisser la voix être portée par des glands à grande-gueule (pas simple à dire), j'entends par là -malheureusement- les personnes les plus médiatisées ! Celui qui a la PAROLE, a le pouvoir. Prenez donc les paroles d'Hanou', elles touchent un nombre incroyable de personnes, c'est tristement un carton médiatique. Moi, quand je kiffe quelque chose, des films, des musiques, j'aime bien les chanter, m'en inspirer, en répéter des répliques ! Mais quand c'est juste un groupe de personnes qui se donnent en spectacle et qui se prennent trop au sérieux à cause de leur audimat, faut pas s'étonner que ça dérape, que les mœurs changent. Décrire le divertissement par le fait de rire DE l'autre, ce n'est pas rire AVEC l'autre. C'est con, et pourtant c'est exactement le moteur de ces usines à bouse que sont les revues qui étalent la vie et relatent en permanence les bourdes médiatiques, ou des bouts de string qui dépassent d'un jean. Voilà où nous en sommes, tant au premier sens, qu'au sens figuré.
  On repart d'un cas isolé qui doit faire rire ledit audimat, ils aiment, ils s'inspirent, ils refont. Les cours de récré deviennent le théâtre du pire assemblage de dramas inimaginable à l'adolescence, les histoires s'enveniment, les juges assignés aux affaires familiales sont overbookés... C'est un tout, et il va falloir commencer à faire les bons liens. A rompre les mauvais, et à retisser ceux qui doivent l'être.

 On peut gratter plus loin, et parler cette fois-ci du fait que tout conflit prend vie en chacun de nous, sans public un clown n'a pas lieu d'être clown, ne soyons donc pas nos propres clowns.

 Je m'arrête là, sur cet exposé des faits et reviendrai plus tard, avec des idées, pas pour mollarder un peu plus sur ce que le monde-société salit tous les jours un peu plus, mais bien des idées pour tendre vers le changement. ET LE VRAI. Pas celui de Prunelle Carton.

 Je vous laisse en fin d'introduction cette petite fable, que je laisserai volontiers qui que ce soit illustrer, et mettre aux yeux de tous l'ouvrage.


 Bonne lecture.

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 La chasseresse et le monarque

Sur son pouvoir et sur son rocher allongé,
Une savane endormie, ce grand mâle contemplait,
Sur leur branche perchés, de beaux yeux l'observaient,
Ces deux prédateurs que tout pouvait rapprocher,
D'un fossé et de la hantise se distinguaient.
Ni égo ni dignité étaient épargnés.

La chasseresse par son intégrité rayonnait,
Pour le roi, seule l'obéissance avait place,
Par son allure unique, la liberté émanait,
La couronne se voila d'une morne grimace.
La belle robe noire, calmement ronronnait.
De cette attitude, le monarque se lasse.

Calme est sa marche, mais décidé est son pas,
Seul lui, sur cette plaine, de droit régnera.
Intriguée, on venait profaner son arbre,
Par cela, sa quiétude n'était plus de marbre.

Pour qui se prenait elle, elle du sexe dominé ?
Elle allait voir qui était un conquérant né.
Rapidement, le roquet allait me faire face,
De mon obscure fourrure, naîtra sa menace.

Le lion rapidement vint clamer sa requête,
Qui es-tu, femelle pour oser me tenir tête ?
De quel droit te permets-tu de jouer la trouble fête ?
N'as tu pas compris que je surpasse toute les bêtes ?

C'est, outrée, que de son arbre, la belle descendit,
Crocs et griffes sortis, enragée elle lui dit :
Crois tu que je te dois quoi que ce soit, maudit ?
Alors que ton pouvoir est ma seule maladie ?

Outre ton crin et ta croupe, rien n'a d'importance,
Ton genre et ton rôle ne m'inspirent qu'indifférence,
Minable monarque, dont on remplit la panse,
Seul, tu ne serais roi que de l'insuffisance.

Pauvre femelle, qui ne sert qu'à enfanter,
De ne rien dire tu aurais dû te contenter,
Par l'obéissance, tes dires et actes sont hantés.
De te remettre à ta place, me voilà tenté.

De leurs haines sonnaient de bien graves tambours,
La bataille fut écourtée par deux crachats lourds.
Dans un dialogue animé par deux êtres sourds,
Le troisième, discret, en profitera toujours.


 Ironique fatalité, n'est-ce-pas ?