vendredi 23 juin 2017

A armes tendues.

Aujourd'hui, on va s'passer d'une intro trop longue, comme l'âne Trotro, j'aime plus les carottes, par contre j'ai plus qu'jamais envie d'distribuer des pains d'viande. 
Salut. 


J'ne vais pas le cacher, mon cahier des charges est immense, puis, sans image ni illustration. J'en ai plein la tête, mais tout qui s'entête à tourner en rond, sans donner suite à la quelconque réelle expression, j'aimerais pouvoir déféquer ce qui me pèse sur la caboche, mais aucune chasse ne saurait évacuer un tel merdier.

Je me retrouve donc à disséminer ça et là des miettes de haine et de dégoût.  Bienvenue dans mon cours de ragoût, je suis la Maïté de la choucroute littéraire, le Raphaël Ladalle du couloir de touche.
Bienvenue sur Terre, 510 millions de kilomètres carré, 1400 millions de litres d'eau et 7 milliards de blaireaux. Encore une fois, loto à qui le tour ?
Nous nous battons pour survivre, nous luttons car nous survivons, résultat de ça ? On va crever la gueule grande ouverte (ou fermée pour ceux qui se noient dans leur vomi).

Alors autant être franc et briser des murs.  Nul n'est parfait mais personne ne cherche pour autant à ne pas être imparfait. Nous sommes ce que nous sommes, et d'un commun accord, devons tous gentiment témoigner du respect et de la politesse envers autrui. La jolie poésie (sûrement proposée par VerAlpaga petit copain de Dumbo l'autiste suicidaire).
Mais merde. Voilà.
Comment est-ce possible d'accorder à chacun une telle attention ? Puis au final. Des bisous pour tous, des bisous pour tous. C'est bien beau. Mais venant de l'espèce vivante (et animale)  la plus belliqueuse.. Ne serions nous pas devenus hypocrites?  N'avons nous pas bafoué les manières au profit de l'affect ? Qui sait. Peut être que si nous nous respections davantage, nous nous "aimerions" moins, et par la même peut être nous détesterions nous moins. Cependant après 2000 ans de culte envers Jean-Claude, après 2000 ans de guerre constante, après 2000 ans de "on va réformer ça, révolutionner ceci". Nous voilà à ce résultat la.

Liberté d'expression,  démagogie pour neuneus, pensions, retraites, mariages, enfants, divorces, carnage, éducation, dépression, abandon.
Et pour finir.
Moi, qui parle de cette bourbe massive, et toi, qui es entrain de me lire; tandis qu'à la manière d'un fin blagueur, j'étale sur ton mur (lolololol t'as compris la blague ?) cet amas scatologique.

Mais c'est ça d'avoir la science infuse. Moi je tartine puis après on partage le tout. Comme un jeu de la biscotte beaucoup trop fair play.
Un dialogue se crée et pourtant personne ne parle.
Bonsoir.

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C'est drôle. Plus j'avance moins je comprends. Le partage est simplicité et l'abnégation est tumeur. Mais comment le partage est devenu si pourri ? Sommes nous tous devenus débiles en allant à l'école ? Avons nous vendu la confiance respective humaine contre un peu de protection individuelle ? Avons nous été trop sympas avec les criminels ? Est ce que la guerre des sexes n'a pas gangrené la cohésion sociale ? Est ce que le travail nous rend trop sérieux ?
A quel moment l'humanité est devenue un ramassis de catins intersidéral, à quel moment est ce que les riches se sont sentis plus forts que les pauvres ? A quel moment les pauvres ont ils commencé à tendre les fesses pour se faire punir par les riches ?

Le problème sur cette Terre (et quand j'entends problème, c'est pas la peine de sortir ta calculette de ton fion) c'est que tout est lié.  Du moins. Tout ce qui concerne l'humain est un nœud, lui même composé de nœuds, eux-mêmes composés d'une infinité de fils que sont tous les comportements excessifs, tous les êtres humains, toute jurisprudence (et ceux qui connaissent pas ce mot, kek) prononcée, tout sentiment, toute attitude.  Bref.
Si nous en sommes là maintenant. C'est de notre faute.
J'en retourne donc au problème.  Comment expliquer si nous en sommes à l'origine, que nous puissions ne pas nous sentir vivre correctement dans ce monde de merde ?

Au début, je voulais me limiter à l'explication suivante.  Simple mais quelque peu rudimentaire :

Être un connard : Se limiter à son nombril, ne pas penser équipe, ne pas compatir avec la peine d'autrui, ne rien respecter et ça entend aussi ne respecter personne (si votre enfant commence à être un connard #lessymptomessontlà, sévissez et ne laissez pas la planète supporter un autre de ces cancers -l'éther c'est déter, la noyade une vraie poilade-.
 Œuvrer de façon non-productive et non-constructive au malheur des autres et à leur mal-aise. Écraser sans vergogne qui que ce soit.

Ça c'est la définition classique. Ainsi, se dire que le monde est un nid de connards résolverait tout. Nous avons amené nous même et tous ensemble notre monde à sa propre perte. La société est une poubelle de déchets-humains. Blabla blabla Maité par-ci, négationniste par-ci.  Non.

 Cependant ce n'est pas aussi simple que cela; car quand bien même nous avons tous nos tares, c'est compliqué de tout cumuler et de tout bien faire comme un connard, surtout si notre cœur pleurerait au premier troll bien exécuté.

Toi qui avais cru que c'était la fin, avoue-le, tu pensais fermer ta page internet, ou peut-être éteindre ton téléphone et partir dans la rue pour démolir le caniche aveugle de la vieille voisine qui je cite serait :

"Criminel recherché pour vandalisme divers, rapports homosexuels avec une poubelle, acte de terrorisme tel que caca sur paillasson et récidive, consommation illicite et non modérée de laxatifs, propos négationnistes envers des chats siamois et trafic d'êtres vivants tels que puces et tiques".
Et bah non. Cela aurait pu être le grand swag. Sauf que meuler à coup de pied un chien, c'est aussi être un connard. Comme les punks à chien, égaux à eux-mêmes : l'image des "sauveurs des sociétés modernes" que dis-je des anti-capitalistes et anti-conformistes radicaux qui  finalement font la manche pour acheter leur 86 à carrouf.
Comme Valls. Des rebelles dans l'âme avec une très graaaaande gueule, puis le mieux c'est quand les passants -sans raison vraiment avenante- ont donné plein de piécettes et que donc nos amis rebelles ont pu allègrement se rincer la goule. Elle est méchante la société, sisi.
 Vous vouliez un exemple de vrais blaireaux ? Vous en avez un et tout ceux qui se disent "C'est la société qui les a rendu comme ça"
Bah j'ai un doute. Que les professeurs et l'oppression policière conduisent à la délinquance ça j'y crois, mais pour Guyguy le Dreadeux, fallait peut-être réfléchir avant de se péter la tête h24 au crack, puis coucher avec un ragondin, puis se dire que "travailler c'était marcher dans leur système". Tout ça pour finalement avoir autant d'amour propre qu'un caniche recherché pour divers crimes et se retrouver à poser sa pêche dans le caniveau. On va où bordel ?
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Ainsi avec l'exemple des punk à chien, je peux prouver que l'humanité n'est pas peuplée que de connards puisqu'une majorité de gens se lavent.
Haha.
Non. Ainsi avec l'exemple des punks à chien, nous pouvons surtout admettre que ce qui crée la différence et par la même instaure la merditude des choses, cela va être une multitude de petits cas individuels, la plupart du temps de personnes insipides qui combleraient volontiers leur ennui par une partie de cancerisation publique.
Les "fat boy" des fosses sceptiques.  Du purin sur pattes, les Joël robuchon de la crasse.  Du high level de putréfaction.
Vous avez compris ?
Une jurisprudence de la saloperie. Comme si pour chaque chien mouillé mis dans un micro onde, un procès tombait sur Moule-Ines ou Brandt. Tandis que c'est la connerie humaine qui serait la réelle accusée.. Qu'importe.

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L'idée initiale (sans être exactement de trouver un coupable) était quand même de resserrer un étau sur ce ( ou ceux ) qui nous brime(nt), et par ailleurs ne pas oublier ces comportements que nous entretenons à l'instar d'un feu mauvais avec des fagots de mauvaise volonté et des pincées de péché.
Cf : faîtes des gosses  puis regrettez ce choix par la suite, c'est bien.
Si nous nous accordons à dire, que tout le Monde n'est pas foncièrement mauvais, je pense que nous ne devons pas oublier que faire mal est bien plus aisé que de semer la sérénité pour récolter le bonheur par la suite.
Ce faisant -pan pan, je sors-, ne mélangeons pas plumes et becs, car si être mauvais est un acte démonstratif, il faut lutter pour être bon au quotidien. Comment ne pas répondre au feu par le feu ? (Si vous voulez vraiment la réponse, demandez à votre psy, peut-être que pour une fois comme ça, il vous parlera, à défaut de juste vous laisser étaler tout et n'importe quoi)
Il est si simple de renvoyer la balle, de moucher quelqu'un, de simplement énoncer une vérité, de répondre sereinement et honnêtement.  Tout en jouant avec le feu, vous restez digne et conservez votre classe légendaire, sans pour autant "devenir le connard de l'autre". Et nous nous devons de rire de tout. Si vous même n'êtes pas prêt à recevoir quelconque retour, mélioratif ou péjoratif, alors taisez vous et armez vos réparties.  Il ne s'agirait pas de finir en Crâneur contre crameur. Ha et ha.
Mais je divague.

Mon idée.  C'est que tant que nous nous efforcerons à garder un vieux système que nous réformons sans cesse, rien ne fonctionnera correctement. L'humanité est une mauvaise croûte que la culture nous a décrit comme riche. Mais seulement dans ses acquis, en rien nos modes de vie ne sont riches.
Mon plan ? Infiltrer les administrations.  Pourrir les réseaux, attenter au bug en créant un bug.
Ma hantise ? Tous ces milieux sont des fils de, des jeunes vieux qui n'ont pour projet que de s'asseoir sur l'héritage de famille ou faire grossir leur patrimoine. Engrosser un autre être humain, pour engraisser à son tour ses gosses.  Leur montrer le joli manège.  Et leur apprendre le code du parfait connard.
Ma seconde hantise ? Tous ceux qui pourraient changer le monde, d'une manière immédiate, directe et sûrement  "diplomatiquement" brutale. Sont des personnes sur-instruites qui malheureusement tournent autour de leur nombril et de leur réseau à l'instar d'un satellite malade autour d'une planète gangrenée. C'est quoi que l'on doit dire ? Il vaut mieux croire, qu’espérer.
Ne serait-ce que pour que l'idée de changement ne nous tombe pas du ciel, mais naisse, bel et bien dans l'esprit de nous tous.

C'en est tout pour le moment.
Quelque part, un môme assemble des pièces de puzzle, bizarrement incurvées.



5 commentaires:

  1. Cette fois je pense que je vais râler. Parce que , si bien sur tu craches des choses justes, il y en a qui ne le sont pas et qui vont cacher la petite lumiere qui subsiste et qui se bat.
    Deja j ai trouvé ca grossier de dire que les profs incitent à la délinquance. Parce que moi je sais qu y en a qui se battent pour donner une chance a chacun. Y en a qui se farcissent des gosses 4h par semaine pendant un an, dont les parents s en foutent. Et c est eux qui se battent, a la place des parents, mais aussi a la place des enfants qui ne savent pas, pour leur montrer qu ils peuvent et doivent croire en eux. Je dis pas que ce sont tous les profs, mais je dis qu il y en a et que le raccourcis que tu fais, c est un préjudice pour eux.
    Creusons un peu. Le monde est merdique, je suis toujours aussi d accord avec toi et je pense qu on le restera. Par contre il change quand meme a petite echelle. Suffit de constater. Regardes cet élan végétarien, vegan, ou contre la corida. Commencer a respecter l animal,il était plus que temps, mais il faut commencer par la avant de respecter l homme et l autre. C est tout de meme un debut meme si quelques ordures cautionnent encore ces choses là car ils n ont pas assez évolué pour accepter le respect d autrui. Il n empeche que les vegans et végétariens, les gens qui se battent sont nettement plus nombreux qu avant.
    Un peu d espoir que diable.
    Envie d y croire d ailleurs...

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    1. Salut Hely.
      Cela me fait plaisir que tu te prennes au jeu et que tu veuilles râler. Nous pouvons râler.
      J'vois pas, j'veux plus, j'vocifère, pas d'quartier. J'en peux plus de tendre la main. J'ai espéré moi aussi. J'ai vu la marche des insurgés, j'ai soupiré pour les one percent. Mais quoi ? Après avoir râlé pour nos droits fondamentaux : la fin des guerres de la fin du 20e, les droits homosexuels, les 35h; bref pour que tous ces droits qui maintenant sont bafoués et banalisés comme si de rien n'était. Toutes ces luttes sont désormais assujetties à de nombreuses jurisprudence ou amendement à venir..
      La loi travail, qui joliment amenée sur son plateau d'argent version supositoire à peuple enrobé au papier de verre, va bien vite donner aux 35h un goût crevette-whisky-cendre. Mais qu'importe..
      On parle des droits homosexuels ? Bah c'est bien, le mariage pour tous, sans être un mouvement tolérable (et la loi de l'association, désolé mais depuis l'année et demie d'état d'urgence, je la contemple comme une antiquité) a réussi à corrompre l'âme des gentilles assistantes sociales, qui, quand il s'agit de laisser des gosses dans des familles tordues, sont inintéressées, mais qui fouilleraient n'importe quel tiroir d'un dossier perso pour ne pas accepter qu'un couple homo ne puisse adopter. Et joli mix, mon ressenti de la gay pride ici ? Lamentable. C'est devenu une simple fête au village durant laquelle beaucoup trop de jeunes adultes en construction, se droguent à l'ecstasy en écoutant la pire techno que tu puisses un jour entendre.
      Deux poids, deux mesures.
      Maintenant les gens se battent pour ne plus manger trop de miasmes toxiques dans leurs assiettes...
      Pour savoir si c'est bien ou pas bien (c'est pas bien) de tuer des animaux à outrance. À condamner les carnivores au statut d'hommes de pierre voire terroristes..
      Après il y a la lutte féminine.
      Bientôt il y aura la lutte masculine.
      Après on tombera sur la lutte trans...
      Oula. Oula. Oula. Tout s'enchaîne vite, mais rien au final ne change, ou, si un quelconque statut ou nouvelle loi est réformé(e), octroyant droits ou argent (pour les puissants ça marche d'ailleurs la tune -toujours-) et bien, tout s'oublie vite.
      C'est bien de lutter. Petit à petit. Chacun dans sa bulle, avec son AMAP, avec des bars associatifs à thème, avec des quartiers dissociés ethniquement, à suivre un label écologique ou à parler de régime vegan.
      C'est cool. C'est bien. Il faut lutter. Mais encore une fois, la division nous affaiblit. Tout le monde grogne, sans cesse, à armes tendues, à faire des grèves acharnées et répétitives, des vraies manifs, ou même (toi qui parlait d'espoir) l'espoir que quelque chose soit accompli. Et bien rien ne se passe vraiment. Pas assez de présence, et j'en passe les excuses bidon qui peuvent servir à discréditer un mouvement.
      Nulle personne assise sur un trône ne peut ne pas savoir ceci.
      Diviser pour mieux régner.
      J'attends le jour où les hommes légumes se battront en armures d'épluchure et avec des armes poireaux et carottes.

      Tu sais Hely. Si un milliard de cas isolés font des choses bonne pour leur entourage ou leur monde.
      Cela ne me laisse que le choix de te dire...
      Patiente. Je vais mettre les bouchées doubles et avancer mon idée.
      Cordialement tien. Marche à l'ombre !

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    2. Il y a un ne de trop. Mea culpa.
      "Puisse adopter"*

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  2. Rien ne change car tout change. Le monde autour de nous est bouleversé, le système malade, la planète détruite. La globalisation amène son lot de velléités, le monde n’a jamais été aussi offert, facile et pourtant si complexe et déchiré. On pourrait croire que c’est un cadeau empoisonné, regarder avec une masque dégoûté, comme celle que les punks à chien, comme tu le dis, ont adopté pour voir le monde et ça ne fera pas avancer les choses. (pour les punks à chien cela dit je doute que ce ne soit pas un masque mais leur vraie tête haha). Passons, il y a tout de même une multitude de gens forts, optimistes, de vraies personnes qui méritent à elles seules des éloges tant elles se démènent pour les autres. Je te rejoins si tu penses que celles-ci ont assez de problèmes pour amorcer un changement (hasta revolucion siempre ! parfois ça met du temps quand même). C’est pour ça que se décloisonner, faire tomber les barrières pour libérer les idées et construire le monde ensemble c’est faisable. Les fourmis, aussi petites soit elles, communiquent pour construire. Et une fourmilière, ça dépèce un cafard avant de le dévorer. Allez viens , je pars convaincre un punk à chien (s’il nage pas trop dans les cafards).

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  3. Salut Sppahc.
    Je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'il y a toujours des gens qui luttent au quotidien, pour que le monde reste un endroit dans lequel nous ayons envie de vivre et où il est possible de respirer. Malheureusement, oeuvrer pour le monde ça consomme de l'énergie. Trop d'énergie pour le faire durablement et au final, celui qui est vertueux dans ce genre de cas, il n'y gagne que sa satisfaction à agir dans le bien, à ne pas détruire son prochain. Et si nous, nous parlons de ces gens-là, c'est bien le petit honneur qu'il pourrait leur échoir.

    Puis tu parles des fourmis (faut lire Weber si c'est pas déjà fait) qui sont les reines d'une société "sociale" et dans laquelle tout fonctionne comme sur des roulettes, mais au détriment de l'affect. Parce que les fourmis communiquent sans cesse mais jamais ne s'arrêtent pour discutailler amour, gloire et saloperie. Nous pourrions en étant humains reproduire ce schéma là, mais cela nous demanderait un recul énorme. Nous devrions tous comprendre qu'une société unie n'a pas besoin de se noyer dans les sentiments, nous pourrions réserver cela à nos instances privées.

    Mais non. Nous devenons aussi les cafards de la farce. Hasta la revolucion comme tu dis. J'espère que nos épaules supporteront cela.

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