vendredi 18 août 2017

C'est pas moi, et pourtant j'ai pas d'soeur.

Bonjour fils d'Aphrodite
Bonsoir filles d'Arès.


 Le puzzle s'assemble lentement. Les pièces pâles et plates pullulent, parfois leur placement me rend perplexe, palpables petites plaques atrophiées qui nous poussent à vouloir les placer sans prendre garde à la placide voisine. Bienvenue dans notre jeu d'assemblage à tous.

Amour et Guerre sont toujours de mise lorsque l'on veut que sa civilisation prospère.
 La Guerre apporte triomphe, gloire, argent, territoires et assise diplomatique. La guerre est à l'instar du foot, un sport de gentlemen, jouer par des rufians.
Tandis que l'amour, cette sublime symphonie, mère de complicité, amitié, sexualité, rire et j'en passe... Nous rapproche tous les uns des autres, nous crée des souvenirs, nous lie, nous sépare, nous unit, nous distingue. Bref, l'amour est un mic-mac des plus complexes, mais outrageusement positif (même si parfois l'amour est synonyme de "leçon de vie : voyages et naufrages Vol. 1").
  Faîtes la mouche et pas la guêpe bzzz bzzz.
Puis si l'amour est le sentiment initial, n'aboutit-il pas à autre chose ? Non, non je ne pensais ni au mariage ni au divorce, mais à la procréation. Bon, à en juger par la trombine de certains, ce n'est pas toujours fait avec amour, ni avec envie, mais songeons à cette boucle infernale...

Pour faire la guerre, il faut des Hommes, en chair, en os, avec une activité cérébrale, si dit qu'un soldat dans l'infanterie, en ait eu un le jour de son enrôlement.. Mais revenons-en à nos moutons. Des êtres humains sont nécessaires pour en tuer d'autres, cependant, pour faire ces fameux humains, il faut de l'amour (ou des mères porteuses -mais c'est encore un autre débat-), aboutissant donc à des bébés, puis à des enfants, puis à de jeunes adultes, qui vont finir par engrosser les rangs des armées, puis par la suite à nourrir la fosse publique (ou commune haha) des champs de bataille.
Engagez-vous, qu'ils disaient. 

La boucle archaïque s'arrête là. Elle s'arrête ici, car les guerres changent, et l'amour aussi par la-même. L'amour devient numérique, les guerres téléguidées; les massacres se perpétuent, sauf que plutôt que d'empiler des cadavres de soldats, ce sont des dépouilles d'enfants que l'on entasse, et il ne faut pas croire que les larmes des présumés meurtriers coulent. Non. Un missile n'a pas de sentiment, celui ou ceux qui l'amorcent, non plus. 
D'ailleurs à la manière d'un missile français (ou de l'ONU par extension), vous croyez vraiment qu'une famille qui finit par lâcher ses enfants à la DDASS parce que les parents ne sont pas fichus de s'en occuper correctement ou que faute de quoi, la consanguinité, la merd'éducation, le banditisme ou le fameux #A15ansons'aimaitmaisçac'étaitavant, ont ruiné la vie de famille ? A quand reconnaître les fautes... Puis, c'est ça faire des enfants ? Promettre une vie de merde à une progéniture à moitié voulue... C'est ça l'amour ? Je ne savais pas.
Bienvenue au 21e Siècle. 

Siècle où les règles changent, car nous changeons aussi;  adaptation, choc culturel, diversification (mélange social, ethnique, racial); tout est de mise quand on doit constater et entendre clairement qu'une population évolue.
 Mais, évoluer c'est bien, sauf quand on fait les sagouins avec tout ce qui -encore une fois- touche à l'essence de Nous : la vie. 

Dansez donc dans ces doctrines débilitantes, dormez debout, dédaignant vous débattre au lieu de donner de vous-même, nous devenons ces dindons, se dandinant docilement, tandis que nous devrions transmettre, traquer ce théâtre de tartines et de comptines relatant du tragique mais terriblement tordant, trafic de nos tourments; traitons de ce qui nous taraude, tabassons les tartes qui nous vendent ces détestables tourtes qui troublent nos têtes et nous contaminent de turpitude.

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S'il est des sottises humaines que nous ne saurions corriger -je vous épargne cette peine pour le moment, mais c'est seulement une question de temps, tout vient à point à qui sait se tendre-, nous ne devons pas oublier que nous sommes les maîtres du Pardon, veuillez m'en excuser, je suis désolé de l'évoquer. Mais, peu s'en faut de reconnaître que la maxime "L'Erreur est humaine mais le Pardon est divin" est justifiée, bien des fois ou fort parfois (si vous voulez vous la jouer français dans le texte, petites larves).
En effet, toute querelle connaît une fin, après la pluie vient le beau temps, et donc à toute situation belliqueuse s'impose trois résolutions possibles : 
- La Haine, qui s'installe, et qui va finir par créer le dégoût (de l'autre), lui-même amenant à l'oubli (de l'autre), à l'ignorance (de l'autre), parfois à la violence (vis à vis de l'autre) et donc aux cakes (de maman). 
-L'omission, tout le monde se lasse, une guerre épuise tout protagoniste y participant, du coup la querelle se finit en statut quo et rien ne s'est jamais passé dans le meilleur des mondes. 
-Le pardon (aaaaaah qu'on l'aime le pardon), les deux êtres (ou davantage si l'on apprécie guerroyer en groupe) finissent par entendre et comprendre leur(s) différend(s), on fait table rase de l'enculerie, une bonne accolade et la vie reprend alors son cours : "Copain comme cochon, vient donc à la maison que l'on se caresse le fi..."

Vu d'ici, et sûrement pour la grande majorité de nous tus, la troisième résolution semble la plus "Charlie" qui poserait à toute personne se confrontant à une autre. Cependant, le pardon ne vous a-t-il jamais paru hâtif, trop facile, une excuse est si facilement soufflée, comme s'il s'agissait du moyen le plus rapide et le plus lâche afin de conclure une situation de conflit, en sauvant les meubles. Pourquoi fuir le combat ? La lutte après tout c'est un partage, houleux, certes, mais un partage; et qui plus est, une affirmation des deux partis. Argumentaire de l'enfer, rage, confiance en soi, bluff, rudesse franche, chacun son ou ses armes.  Il y en aura pour tous. 
Je ne condamne pas le pardon, ses vertus sont réelles, mais parfois, il s'agit d'une fuite. Il nous fait contourner le problème, évitant la discorde. Parfois c'est nécessaire, mais de temps à autre, si nous gueulions davantage, les abus de certains ne passeraient pas comme une lettre à la poste, tolérés par nos "âmes divines" qui pardonnent sans cesse, ôtant à toute excuse le peu de valeur qu'elle possédait.
Oui, arrêtons de tout excuser, car la conséquence d'un pardon excessif, est l'acceptation, l'asservissement. Pur et méchant. 

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Il en va aussi de notre responsabilité propre à tous. Avons-nous besoin, d'être pardonné, ou d'avoir l'amont (le privilège) de pouvoir pardonner; comme si un étau moral se créait, enfermant ceux qui demandent ou attendent le pardon, entre l'âme "charitable" qui pardonne et l'erreur ou la situation préalable amenant à ce besoin de pardon. Comme si le Juste était possesseur de la force du Pardon, et que le fautif ou coupable était lui prisonnier de son acte. 
Je ne sais pas si j'ai été clair, puis vous auriez me dire que je ne l'ai pas été, derrière votre écran, je n'en saurais rien. 

Pardonner c'est bien, comprendre c'est mieux. C'est là que je pense que nous pourrions avoir toujours fait fausse route à propos du "Les bons comptes font les bons amis", après tout, un bon compte pourrait entendre "Résoudre un problème à l'amiable". Bien entendu, toute situation ne se prête pas à cela, certains actes (meurtre, blessures, viol, esclavagisme, racisme) sont intolérables et il en va de soi qu'ils deviennent impardonnables, puis si parti pris il y a, la question sur le pardon ne se pose pas, par contre, une notion d'éthique nous pète aux dents à ce moment-là. C'est aussi à cet instant-là que vous comprenez ou compreniez déjà la LIMITE du pardon. 
 Ethique universelle ?
 Non.
 Pardon universel ... ?
 Non plus.

Si chacun a sa notion de l'excès et du pardon, tout n'en devient que conflit, l'éthique devient personnelle et non commune.Celui qui pardonne devient donc comme le Renard de la fable, il vit au dépens de qui l'écoute.
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En parlons de bons entendeurs, sarcasme.. 
Qui sans cesse et sans vergogne, pardonne à outrance ou même ne condamne jamais ? Encore une fois, dans ce tableau crotté, que je ne voudrais en aucun cas déchausser du mur, nous y sommes au centre. On croit gérer, mais on est juste digéré. Société qui est constituée de millions (ou milliards) d'êtres humains, mais qui a renié que pour faire un Tout, il fallait une infinité d'individus, purement individuels. Nous avons aussi du mal à faire la part des choses entre vivre pour soi, et seulement se fondre dans la multitude. 
N'est-ce pas étrange que "Même un enfant, aussi jeune puisse-t-il être (ça entend les fœtus haha) est déjà UN INDIVIDU". Dans notre monde, dans tous les codes sociaux qui existent, nous sommes, dès que nous apparaissons, nous sommes donc tous soumis aux mêmes règles Humaines. 
Ainsi va-t-il falloir arrêter de pisser dans les violons, si nous sommes tous logés à la même enseigne question lois basiques (oui parce que si on doit parler des lois fiscales, ça reviendrait à parler du H de hache, qui existe mais ne sert à rien, hormis à souffler), cela entend qu'éthiquement, nous sommes tous aptes à comprendre la morale de bas-étage : "Fais pas ci, fais pas ça" ou "Peut-être que fracasser la tête de ce gamin à la pelle, c'était pas bien". Mais non, si code moral il y a, alors code moral universel il n'est pas vraiment (dans l'application). Qu'est-ce qui traite du sexisme ? Qu'est ce qui évoque l'abus du délit de faciès et du libre arbitre, dans notre joli monde de liberté et d'Egalité ? Qu'est ce qui permet aux partis discriminatoires d'exister alors que la base même de notre société entend qu'aucun homme n'est différent vis-à-vis de ces droits et de sa liberté ? Quand a été évoquée la dernière fois qu'un vieux débris vous a marché sur le pied, grillé dans une file d'attente et ne s'est MÊME PAS excusé ? 
Vous me direz que ce sont des exemples stupides, mais n'a-t-on pas créé puis n'adaptons-nous pas toutes nos lois, sur de la jurisprudence ? 
Il serait si aisé de créer un vrai code moral traitant de nos vraies valeurs, de vraies situations, un code du savoir-vivre, qui lui aussi serait donc inventé à base de cas concrets... La jurisprudence. Illustrant donc une nouvelle Déclaration des Droits du Citoyen (et pas Homme), plus juste, moins vague, moins bafouée et moins bafouable, plus humaine; qui au profit de la "Pitié" et de la "Bien Pensance" ferait naître "la Compassion et l'Ecoute de son prochain". Encore faudrait-il que notre état laïque (haha encore une fois) ne fasse pas intervenir l'Eglise, qui interviendrait sur la notion "de liberté de croire en un ami imaginaire"; nous pourrions ainsi évoquer le doute, plutôt que de prêcher "Une seule Réalité" (Cf. Kant et le Pape). Nous pourrions créer la notion de libre-appartenance et de choix de croyance, plutôt que de se prétendre neutre (et je suis encore entrain de me marrer). Ainsi, l'Eglise redeviendrait ce qu'elle a toujours été : un pédiluve dans lequel on se lave les mains, ou un jardin pour grands enfants à l'imagination fertile. (Et je le dis avec une vraie sympathie pour l'coup)

Vous imaginez donc un code du savoir-vivre, que nous utilisons vraiment tous les jours, à la place de 15 articles donc Les Gouvernements sont les premiers à se foutre royalement, ne prenant donc une application réelle que lorsque l'on les lit et que nous nous disons "Oulala c'est pas bien de chier sur son voisin", chose que finalement, nous allons tous finir par faire, un jour ou l'autre. Je rêve d'un monde dans lequel la politesse est toujours de rigueur, où la querelle existe, mais qu'elle n'est pas envenimée, nos insultes redeviendraient des mots drôles, et nous arrêterions de tout dramatiser lorsqu'une phrase est tranchante mais sans injure. Un monde où nos lois nous rendent forts, plutôt que soumis à une fausse protection. Nos rapports redeviendraient humains, elle ne serait pas belle la vie ? 
-Et là je viens de moucher tous ceux qui croyaient que je ne rêvais à rien de joli.-

Cependant, bienvenue, bienvenue chez les rois du vite-fait mal-fait, les précoces de la démocratie, nous citoyens français (entre autre, si ce n'est citoyens du monde), respectables dignitaires de la crasse sociale et du non-respect de l'Autre (à tel point que nous serions xénophobes, sans même avoir besoin d'une quelconque distinction d'origine). C'est vrai quoi, quitte à vouloir changer les choses, autant bien le faire. Res-publica (chose commune en latin) à la noix, qui refile le cancer à qui s'en rapprocherait trop près, devenue la tumeur est dans le pré. 

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Revenons-en à nos protagonistes initiaux. Si j'ai attaqué par l'amour et la guerre, ce n'était pas pour succinctement vous embrouiller. Peut-être avez-vous fait le lien, et si non, c'est tout simple. L'Amour et la Guerre, sont deux concepts que nous déclarons et que nous "exécutons" en pleine possession de notre responsabilité. Tous deux nous éloignent comme nous rapprochent, et si personne ne croit que nous ne nous en servons pas pour changer (ou évoluer), je pense qu'il s'agit d'un tord. Tant par nos erreurs, que par nos choix, l'être humain s'est toujours illustré dans la guerre et l'amour, à tel point que si nous n'avons pas l'impression de vraiment changer, nos engagements et notre responsabilité reprennent bien vite le pas, nous rappelant que si nous n'avions pas changé, nous serions toujours des sous-êtres, sans souvenir, sans regret, sans âme, en fait. 
Qui n'a jamais fait d'effort par amour ? Qui n'a jamais été traumatisé par un acte barbare commis ? Qu'est ce qui nous ferait ressentir la moindre chose sans ça ? 
Un sentiment de responsabilité exacerbé, la responsabilité de l'âme. Là se pose alors le problème que je souhaitais initialement soulever. 
Qu'il s'agisse du pardon, de la culpabilité, de notre amour ou de notre besoin de combattre... Ne prenons-nous tout pas trop cela au sérieux ? 
Nous devenons prisonniers de ces rôles, de ces masques, que nous pensons revêtir de plein gré sans pour autant nous rendre compte que nous perdons notre humanité lentement mais sûrement. Nous prenons trop au sérieux nos diplômes, nos postes, nos affinités, nos rôles; nous finissons même par nous en imposer des devoirs. 
Et si vous croyez qu'effectuer avec soin son devoir transformerait qui que ce soit en personne responsable voire respectable, je pense que vous et moi faisions fausse route. Ce n'est pas en se mettant des plumes dans l'baba que l'on devient un coq de combat. Pourquoi devenons-nous si spécialisés en tout ? Tout en nous acharnant de plus en plus à prouver notre richesse individuelle, tout en cherchant de plus en plus à comprendre notre identité ? Bordel, on nous fait courir derrière de faux besoins (et je ne parle même pas des biens matériels), on nous fait croire que la responsabilité s'obtient, alors que du principe même avec lequel nous venons au monde, soit tout le monde est initialement responsable, soit personne ne l'est. Par ailleurs, on nous demande d'être les meilleurs individuellement, alors que peu importe le domaine, il y a de la place POUR TOUT LE MONDE. Et je dis surtout ça vis-à-vis du monde du travail. Des emplois il y en a, mais des enculés qui choisissent d'ouvrir les postes ou non, il y en aussi, et pas mal, même. 

Là, vous avez perdu le fil, vous vous dîtes que j'suis foutu, que l'on comprend officiellement plus rien, j'vais clarifier. 

-Tout être humain pense et peut donc réfléchir -sauf peut-être mon ancêtre, la nazie-, créer, détruire, salir comme embellir toute chose. 
-Même un nouveau-né est considéré comme un être humain (ok, c'en est un, mais question élaboration et communication, il ne faut pas griller les étapes, tout vient à point à qui sait reconnaître la valeur du Temps) 
-Nous possédons des droits sociaux, civiques, citoyens, qui finalement nous valent d'être censurés, jugés inadéquats, mal exprimés ou j'en passe les excuses bidons pour être dé-responsabilisé (encore une fois, par qui et/ou par quoi)
-Nous avons créé un système de liberté qui nous réprime (sans oublier qu'une personne privée de liberté est une personne jugée irresponsable) 
-Nous nous croyons responsables et à la base de tout, mais en réalité, on a donné tout le pouvoir aux pourris, tout en se disant qu'après tout "la force c'est le vote" ou que "faire la grève aussi"; on ne se serait pas auto dé-responsabilisé ? 

Bref, rien ne vous choque ? Je n'ai rien contre de la nuance ou même mettre de l'eau dans son vin (même si c'est vraiment un truc de fiotte, faut l'dire), mais quand trop de nuances s'entremêlent, ce n'est plus avoir un avis mitigé ou même avoir une grande ouverture d'esprit. Non, c'est juste se laisser balader, se faire limer les fesses au gravier et à la Bien Pensance. Cela reviendrait à donner du crédit au pire schizophrène de la Terre, et se convaincre que mélangés, le pire et le meilleur s'annulent.
 Mais j'en peux plus de prétendre bien vivre quand tant le monde que je fréquente, que les idées du système (celles s'y opposant et celles allant dans sa direction) sont à gerber de banalité; au point de se dire que les bandits enferment les innocents, que ce sont les fruits pourris du panier (moi qui écrit cette saloperie puis toi, toi et toi qui la lisent) qui se posent les questions; ou encore que les tâchons-enfants issus d'un accident entre une main et un mouchoir puis une tierce personne soient dans le droit de diagnostiquer un complexe d'infériorité à l'échelle sociale, juste parce qu'on les a bercé trop près du mur et que maintenant ces derniers "osent" ouvrir leurs becs pour prêcher que la seule réalité c'est que le système est bien fait, et que personne ne sait s'y adapter, tout cela en se sentant donc supérieur... Grand bien vous fasse alors, bande de tourtes, je préfère encore être un ratage incapable de vivre en paix avec un système que je ne reconnais pas comme juste et donc incapable de m'y adapter, plutôt que d'être un rat qui se complaît dans ses propres déjections, tout fier d'être du "bon" côté du mur. 
Sauf que gros débilos, un mur ne sert qu'à séparer un espace d'un autre, à dénaturer un côté au profit de l'autre. C'est ça l'égalité ? Non ça c'est du nazisme; et si dit qu'il soit idée ou question d'un complexe d'infériorité, je me complais alors à être le petit, pour pouvoir dire : "T'as raison, Grand Con". Au moins, ça rime et pas besoin de faire de chichi. 

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Vous savez quoi, j'adorerais être simplement jaloux de ceux qui vivent bien de tout ce merdier, cependant, cela m'ôterait toute ma responsabilité. Tant individuelle, que sociale. Je n'aime pas les autres, en effet, je n'ai pas non plus de mal à l'admettre, si je devais choisir entre vivre en communauté ou seul, je pense que pour une palette de cas, je préférerais sûrement dans 80% des situations vivre tout seul. 
Mais la vie c'est pas juste ça, et ça même les putains d'égoïstes doivent le comprendre. Que ce n'est pas en ramant tout seul, ou en vivant en autarcie, que le monde va s'améliorer. Plus la rupture sociale sera grande, plus les groupes organisés en joueront, et plus l'idée d'un pouvoir partagé (si dit que le pouvoir soit vraiment nécessaire) ou d'une société unie, reculeront. 
Je ne veux pas rêver d'une issue sans défonçage de scalps, ni châtiment, je ne suis pas bon, je rêve que ceux qui se marrent de produire de la bouffe pour une planète entière tout en regardant des civilisations entières crever de faim, se retrouvent lynchés sur une place publique. Je rêve d'entendre les pourris avouer leurs crimes pour qu'une vraie haine commune les frappe. Je rêve de laisser ces mecs forts d'être "responsables" assumer leurs erreurs, mais que personne, jamais ne les pardonne, à la manière d'Aldo Raine (Inglorious Basterds), que l'on grave au couteau sur le front de ces salopards ce qu'ils sont vraiment, plutôt qu'ils se cachent pour expier leurs crasses. 
Je n'ai pas d'espoir en l'Humanité si elle ne se réveille pas, et pourtant je cultive l'idée qu'en harmonie, tant les asociaux et que les extravertis peuvent vivre sur la même Terre. Dans l'Amour et la Guerre, comme nous l'avons toujours fait. Notre amour pourrait se focaliser sur nos prochains, tous nos prochains; nos guerres pourraient juste viser à empêcher les profiteurs de sévir sur cette terre. 
Et bien que la rédemption puisse exister, je refuse de croire que, qui ait vraiment mal agi la mérite. Cependant, si la mauvaise danse qui se trame sous nos yeux perdure, sans que jamais nous ne fassions rien, et bien peut-être, et je dis bien peut-être. 
Nous serions les seuls responsables de tout ça. Et encore une fois, les terroristes, qui nous donnent la peur d'être civils, tandis que faire sauter (au C4) un gouvernement, créerait une vraie peur, aux juste concernés.

Voilà, si vous avez survécu à tout ça, je vous remercie. 

La lame suggère, que longue, l'âme,
S'enfonce en ces troubles, remous et fluctuations, 
Comme un clou dans un noeud de bois brut. 
Courroucée, la révolution se dessine, 
Dans cet océan de mots, l'idée se noie,
Tandis que le rêve crépite, tel une magnifique flamme. 
Et toutes ces pensées deviennent mères de révolution. 
Comme si ces lettres, ces douces notes en rut, 
Se liaient de passion, idyllique cyprine. 
Comme une mauvaise moisson, dans un pays sans roi, 
Carnage littéraire duquel ne naît aucun drame, 
Dans cette futaie morne, où chaque feuille chante à la rébellion. 
Dans cet orchestre dyphonique, sans corde ni flûte. 
Où je me tiens debout, la tête dans une bassine. 
Et bien que le confort nous réchauffe, de notre fureur naquît quand même le froid. 



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