Bonsoir,
bonsoir,
Il y a des
heures où aucune plaie ne peut être épongée par un mouchoir,
Des jours, où
il faudrait que tous ces cons se regardent dans un miroir.
Tu sais dans la vie, toi comme moi, on le sait, on doit faire des choix, on doit assumer des responsabilités. C'est ce qui a fait ou fait de nous peut-être ce que nous sommes devenus aujourd'hui. Une construction foireuse, le premier « immeuble » de bébé, aussi stupide qu'il y paraisse, en prenant exemple de l'être humain, je le dis, on peut faire rentrer des cubes dans des ronds. Y'a rien qui cloche, c'est un défaut de caboche, un traumatisme de mioche, la petite chance ou la mauvaise pioche, pas forcément quelque chose de moche, sauf qu'à l'instar d'un champs, la destinée on la fauche.
Tu sais dans la vie, toi comme moi, on le sait, on doit faire des choix, on doit assumer des responsabilités. C'est ce qui a fait ou fait de nous peut-être ce que nous sommes devenus aujourd'hui. Une construction foireuse, le premier « immeuble » de bébé, aussi stupide qu'il y paraisse, en prenant exemple de l'être humain, je le dis, on peut faire rentrer des cubes dans des ronds. Y'a rien qui cloche, c'est un défaut de caboche, un traumatisme de mioche, la petite chance ou la mauvaise pioche, pas forcément quelque chose de moche, sauf qu'à l'instar d'un champs, la destinée on la fauche.
Et parfois pour faire face, pour ne pas céder ni à l'acceptation, ni à la fureur, nous enterrons, six pieds sous terre, à côté de ma grand-mère, tout ce qui nous est cher, tout ce qui nous maintient toujourrrrrs debouuut, nos forces, nos inspirations, nos voix. Tout ça pour ne pas écouter notre cœur, déchirer cette mauvaise tapisserie qui nous entoure, refaire la déco sans se prendre le chou ni le brocoli, créer, imaginer et ré-inventer sans se soucier d'un mauvais passé.
Mais voilà,
la vie, ça ressemble un peu à ça.
Seulement
faire front. Seulement lutter, en bons effrontés, pissant dans des
luths. Et pas besoin de faire les marioles. Nous savons tous ce que
lutter entend. Avancer, choisir, renoncer, oublier, découvrir,
subir, assumer, grandir, choîr, se relever, se battre, lutter
bordel. Dans cette société, s'amuser est un extra. Il nous coûte
des heures de travail, des sacrifices, des concessions. Et comme si
nous n'avions pas assez de ces miasmes anti-vie, nous créons des
guerres entre pauvres bleus de ce petit monde. Toi, moi, vous, nous,
jusqu'aux « avant-premières » strates
trofortedelamorkitu ; nous ne sommes rien.
Cependant...
NOUS AVONS LE
POUVOIR.
Mais il n'en
est rien. Puis après tout, qui le prendrait ce pouvoir, en se disant
honnêtement capable d'en assumer le poids ? Pas moi, pas vous,
ou j'en doute.
Je ne crache
pas cash gratos, sur ces gras-os qui s'cachent et qui vont s'crasher.
J'envie pas la vie de ces vieux avinés, de ces rejetons de rageux,
politicards pillards. Je veux pas de leur pouvoir, ni de la peste
qu'il véhicule, mais je ne vois pas l'intérêt, d'occuper un statut
qui donnerait le droit de gouverner seul, dans un système qui n'a
que de démocratique, l'adjectif.
Mais bon, ce
n'est qu'un point de vue, le mien.
Je suis parvenu à me dire que les derniers qui lisaient ce tissu de vomi sociétal, devaient sûrement capter la longueur d'onde sur laquelle je communiquais; et que force m'était de juste constater, déterrer, mais que jamais je ne proposais. Quelle belle envolée.
Laissez-moi vous montrer un désert dans lequel nul ne survit, et qu'importe ce qu'il advient de ce monde. Ce que je regrette encore et toujours, c'est que la vie, dans son incongrue injustice, donne toujours aux terroristes des cibles civiles.
Bienvenue
dans un monde où la colère est aveugle, et où les causes que nous
désignons comme débiles et insensées, le sont vraiment. Le crédit
n'existe plus, bienvenue dans la nouvelle bible du terre-à-terre.
Quelle place à l'imagination, quelle place au rêve (et je parle pas
de celui dans lequel ces messieurs couchent pour une énième fois
avec leur parenté maternelle, où celui dans lequel ces dames se
verraient reine d'un harem de Dieux du Stade -vous trouvez ça
réducteur ? Bah, continuez de tout prendre au sérieux et je
vais vous refiler un truc vraiment grave- grosse parenthèse, et j'en
rajoute), quelle place à l'essence de l'être humain : la
vie ????
------------
Et pour ceux
qui n'ont pas suivi..
Enfants d'une
capote qui a fui, bonne nuit,
Amateurs des
shorts en velours, bonjour.
Si toute
cette mise en bouche vous semblait longue. Enfilez vos tongs, on va
sonner du gong.
Je n'ai plus
le temps de gratter le caramel dans les fonds d'poêle, alors ça va
casser du sucre, et retiens-toi avec ta vanne de canne, parce que
sans être magicien, laisse-moi te dire que je maîtrise
l'« Expeliarmus de genoux », comme m'affirmait Grodalf le
gland.
Solution...
Foireuse, aqueuse, voire désastreuse, accorder une liberté
d'expression complète... Faisons saigner les mots et cracher les
âmes, abandonnons nous à nos maux et cessons d'être des ânes.
Finie la demie-vie, fini d'attendre son ultime devis. Quitte à
enfiler la couronne du plus déviant si je devais me défiler à
donner mon avis. Alors laissez-moi m'introduire en (à) vous.
Bienvenue
dans les champs lexicaux de ma complainte, cette tendre étreinte,
qui sagement s'enroule sur moi, comme un serpent apprivoisé ;
savoureuse solution empoisonnée, qui plutôt que de te laisser être
un simple consommateur, te transforme en distillerie.
On s'blinde à
l'aide d'un masque, résistant à toute bourrasque, jolie parure pour
contenir son propre être. Et si l'Enfer c'est les autres, comme
disait Sartre le cintre, laisse-moi t'dire que je suis un enfer sur
pattes, le cancer d'une société, la tumeur de l'huma', mille fois
plus déter' qu'un luma, bavouzant bien plus qu'un lama. Plus d'place
pour les molassons, bienvenue dans le siècle de la grande moisson.
Donc je vais
m'introduire. En bonne et due forme.
Je suis
l'exécrable Luxure, le péché de la raison, innommable poison,
l'irascible hurlant qui te luxe les sens, qui déstresse ton eczéma,
extraie de la haine la langueur, transforme la monotonie en violon,
et pisse dans les luths, un gangbang de mots, le sexe littéraire,
l'ectoplasme toxique, épileptique sous acide citrique, plus furtif
qu'un tord-boyaux, j'te tords l'âme, dévaste l'opinion publique
« J'vais gueuler, on ne m'entendra pas, mais j'vais quand même
gueuler ». Épouvantable gentil, qui s'rebiffe et t'cara-baffe.
J'ai plus de règles, je gis dans le rire. A la base, j'étais
vierge, ni à priori, ni jugement, pas de contentement, pas de
besoin, un petit rien qui grandit, ou qui essaye de grandir. Mais la
vie, c'est souvent comme aller à un mauvais restaurant, que tu payes
cher et que tu pourrais limite regretter. Alea jacta est. Donc tu
avances, et tu mâches ce qu'on te donne, c'est tout aussi infect que
la salade de fruits de mer de mamie, tout aussi nocif que de fumer
jour après jour, tout aussi cancérigène que la Kronenbourg. Mais
bon iboum'balek, nous n'avons qu'une vie, il faut se battre !
Ce qu'j'pense
de ce monde ? De notre vie ? De tout ce que pourquoi nous
« nous battons » ?
On s'fait
avoir, nous luttons pour rien les amis. Nous aurons beau hurler, se
plaindre, donner des raisons valables pour témoigner de la carotte
monumentale, rien ne changera. Je parle et j'avance depuis longtemps
des crasses, sans limiter la casse, sans montrer moindre signe de
menace. Mais j'en ai gros sur le chou, si la société devait être
un régime et moi un mannequin de mode, je vomirai mes tripes 20 ou
30 fois par jour, et serai la plus belle, dans ce monde-poubelle.
Nous sommes des merdes, pas en tant qu' « invidu(s)
propre(s) » mais en tant qu'êtres humains. Et même plutôt en
tant qu'être vivant, au singulier. Je ne milite pas écolo, donc les
idéaux toilettes sèches et steaks de soja, évite-les, me mettre
une plume dans le baba pour paraître poussin, sans moi. Ma
constatation est non-avenue et sûrement nulle, mais tout est saboté.
Notre planète mourra. Par nos mains, et si toi qui lis ça tu tries,
recycles, jettes tes tantes par la fenêtre, et donc fais tout bien
pour la planète, c'est bien, c'est peut-être le mieux. Mais l'être
humain mourra avant sa planète, sans pour autant ne pas avoir été
« une grosse grippe » pour la Terre. Nous avons bien meulé
les espèces qui nous précéderons, c'est bien, au moins
félicitions-en nous.
Nous mourrons
tués par nous-mêmes, parce que nous ne sommes que trop stupides en
société. Parce qu'il n'y a pas d'espoir pour une espèce vivante
qui n'a pas compris que « jouer en équipe » c'était
primordial, pour bien vivre, bien cohabiter. Cette logique est
valable partout : racisme, fossé social, inégalité salariale,
parité, jeux vidéos, sports, émotions, ressentis. Je ne suis pas
le plus sociable des êtres humains, voire même à l'opposé de ça,
mais bordel, quand est-ce qu'on ouvre les yeux ???
J'suis toujours sympa, même avec les gens que je déteste, j'leur dis souvent ce que je pense, mais du coup c'est gentil, parce que je ne cache rien. J'suis un être taciturne qui vit le jour et la nuit, mais qui ne comprend pas non plus la notion de jour et de nuit.
J'suis toujours sympa, même avec les gens que je déteste, j'leur dis souvent ce que je pense, mais du coup c'est gentil, parce que je ne cache rien. J'suis un être taciturne qui vit le jour et la nuit, mais qui ne comprend pas non plus la notion de jour et de nuit.
Le monde ne
doit pas devenir bisounours, non, conservons nos affirmations,
mordons nous et battons-nous verbalement tous les jours pour ce que
nous croyons juste, mais arrêtons de déléguer.. C'est l’abîme
de l'Humain.
Pas besoin
d'un autre pour savoir quoi faire, l'autorité doit être un repère,
pas un bâton. Le chef doit être un exemple, pas un maton. Cela dit,
si « Nous devenons d'année en année de plus en plus petits et plus
stupides » (Cf Princesse Mononoké Hayao Miyazaki)
et bien seuls nous sommes à blâmer, car si l'individualité n'avait
pas perdu toute sa richesse au détriment de la cupidité (péché
humain Cf Avarice), nous serions tous indépendants, toujours. La
facilité permet aux plus intelligents et plus malins (bordel
regardez la définition de malin) de littéralement « retourner
tout le monde » , et encore une fois, toi, Kevin, qui a un
jour insulté quelqu'un d '« intello », mange tes
parents en chili con carne. Puisque dans tout le chmilblik, c'est
toi, qui a transformé cet enfant gentil en monstre aujourd'hui. Et
ne te plains pas, car il existe des monstres vraiment sympas et
d'autres pas cool.
#Lesmasques#tuascompristoiquilis.
Je n'ai rien
à dire sur ce monde. Tout me gonfle. Heureusement que nous sommes
« nous » et que la vie te permet de toujours trouver des
êtres exceptionnels pour ne pas te dessécher de turpitude.
Pas
d'morale, j'reviendrai, pour casser la baraque, et peut-être, un
jour, au grand jamais, peut-être vraiment avancer quoi que ce soit,
peut-être de moi-même. Sans manipulation par un sub-moi, qui a
déjà dû discuter avec vos sub-vous et sub-toi.
Nos âmes
nous auront, gentiment.
Qui sait.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire