vendredi 2 juin 2017

Prise de contrôle



Bonsoir, bonsoir,
Il y a des heures où aucune plaie ne peut être épongée par un mouchoir,
Des jours, où il faudrait que tous ces cons se regardent dans un miroir.


Tu sais dans la vie, toi comme moi, on le sait, on doit faire des choix, on doit assumer des responsabilités. C'est ce qui a fait ou fait de nous peut-être ce que nous sommes devenus aujourd'hui. Une construction foireuse, le premier « immeuble » de bébé, aussi stupide qu'il y paraisse, en prenant exemple de l'être humain, je le dis, on peut faire rentrer des cubes dans des ronds. Y'a rien qui cloche, c'est un défaut de caboche, un traumatisme de mioche, la petite chance ou la mauvaise pioche, pas forcément quelque chose de moche, sauf qu'à l'instar d'un champs, la destinée on la fauche.

Et parfois pour faire face, pour ne pas céder ni à l'acceptation, ni à la fureur, nous enterrons, six pieds sous terre, à côté de ma grand-mère, tout ce qui nous est cher, tout ce qui nous maintient toujourrrrrs debouuut, nos forces, nos inspirations, nos voix. Tout ça pour ne pas écouter notre cœur, déchirer cette mauvaise tapisserie qui nous entoure, refaire la déco sans se prendre le chou ni le brocoli, créer, imaginer et ré-inventer sans se soucier d'un mauvais passé.
Mais voilà, la vie, ça ressemble un peu à ça.
Seulement faire front. Seulement lutter, en bons effrontés, pissant dans des luths. Et pas besoin de faire les marioles. Nous savons tous ce que lutter entend. Avancer, choisir, renoncer, oublier, découvrir, subir, assumer, grandir, choîr, se relever, se battre, lutter bordel. Dans cette société, s'amuser est un extra. Il nous coûte des heures de travail, des sacrifices, des concessions. Et comme si nous n'avions pas assez de ces miasmes anti-vie, nous créons des guerres entre pauvres bleus de ce petit monde. Toi, moi, vous, nous, jusqu'aux « avant-premières » strates trofortedelamorkitu ; nous ne sommes rien.
Cependant...
NOUS AVONS LE POUVOIR.
Mais il n'en est rien. Puis après tout, qui le prendrait ce pouvoir, en se disant honnêtement capable d'en assumer le poids ? Pas moi, pas vous, ou j'en doute.
Je ne crache pas cash gratos, sur ces gras-os qui s'cachent et qui vont s'crasher. J'envie pas la vie de ces vieux avinés, de ces rejetons de rageux, politicards pillards. Je veux pas de leur pouvoir, ni de la peste qu'il véhicule, mais je ne vois pas l'intérêt, d'occuper un statut qui donnerait le droit de gouverner seul, dans un système qui n'a que de démocratique, l'adjectif.
Mais bon, ce n'est qu'un point de vue, le mien.

Je suis parvenu à me dire que les derniers qui lisaient ce tissu de vomi sociétal, devaient sûrement capter la longueur d'onde sur laquelle je communiquais; et que force m'était de juste constater, déterrer, mais que jamais je ne proposais. Quelle belle envolée.

Laissez-moi vous montrer un désert dans lequel nul ne survit, et qu'importe ce qu'il advient de ce monde. Ce que je regrette encore et toujours, c'est que la vie, dans son incongrue injustice, donne toujours aux terroristes des cibles civiles.

Bienvenue dans un monde où la colère est aveugle, et où les causes que nous désignons comme débiles et insensées, le sont vraiment. Le crédit n'existe plus, bienvenue dans la nouvelle bible du terre-à-terre. Quelle place à l'imagination, quelle place au rêve (et je parle pas de celui dans lequel ces messieurs couchent pour une énième fois avec leur parenté maternelle, où celui dans lequel ces dames se verraient reine d'un harem de Dieux du Stade -vous trouvez ça réducteur ? Bah, continuez de tout prendre au sérieux et je vais vous refiler un truc vraiment grave- grosse parenthèse, et j'en rajoute), quelle place à l'essence de l'être humain : la vie ????

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Et pour ceux qui n'ont pas suivi..
Enfants d'une capote qui a fui, bonne nuit,
Amateurs des shorts en velours, bonjour.
Si toute cette mise en bouche vous semblait longue. Enfilez vos tongs, on va sonner du gong.


Je n'ai plus le temps de gratter le caramel dans les fonds d'poêle, alors ça va casser du sucre, et retiens-toi avec ta vanne de canne, parce que sans être magicien, laisse-moi te dire que je maîtrise l'« Expeliarmus de genoux », comme m'affirmait Grodalf le gland.
Solution... Foireuse, aqueuse, voire désastreuse, accorder une liberté d'expression complète... Faisons saigner les mots et cracher les âmes, abandonnons nous à nos maux et cessons d'être des ânes. Finie la demie-vie, fini d'attendre son ultime devis. Quitte à enfiler la couronne du plus déviant si je devais me défiler à donner mon avis. Alors laissez-moi m'introduire en (à) vous.

Bienvenue dans les champs lexicaux de ma complainte, cette tendre étreinte, qui sagement s'enroule sur moi, comme un serpent apprivoisé ; savoureuse solution empoisonnée, qui plutôt que de te laisser être un simple consommateur, te transforme en distillerie.

On s'blinde à l'aide d'un masque, résistant à toute bourrasque, jolie parure pour contenir son propre être. Et si l'Enfer c'est les autres, comme disait Sartre le cintre, laisse-moi t'dire que je suis un enfer sur pattes, le cancer d'une société, la tumeur de l'huma', mille fois plus déter' qu'un luma, bavouzant bien plus qu'un lama. Plus d'place pour les molassons, bienvenue dans le siècle de la grande moisson.
Donc je vais m'introduire. En bonne et due forme.
Je suis l'exécrable Luxure, le péché de la raison, innommable poison, l'irascible hurlant qui te luxe les sens, qui déstresse ton eczéma, extraie de la haine la langueur, transforme la monotonie en violon, et pisse dans les luths, un gangbang de mots, le sexe littéraire, l'ectoplasme toxique, épileptique sous acide citrique, plus furtif qu'un tord-boyaux, j'te tords l'âme, dévaste l'opinion publique « J'vais gueuler, on ne m'entendra pas, mais j'vais quand même gueuler ». Épouvantable gentil, qui s'rebiffe et t'cara-baffe. J'ai plus de règles, je gis dans le rire. A la base, j'étais vierge, ni à priori, ni jugement, pas de contentement, pas de besoin, un petit rien qui grandit, ou qui essaye de grandir. Mais la vie, c'est souvent comme aller à un mauvais restaurant, que tu payes cher et que tu pourrais limite regretter. Alea jacta est. Donc tu avances, et tu mâches ce qu'on te donne, c'est tout aussi infect que la salade de fruits de mer de mamie, tout aussi nocif que de fumer jour après jour, tout aussi cancérigène que la Kronenbourg. Mais bon iboum'balek, nous n'avons qu'une vie, il faut se battre !

Ce qu'j'pense de ce monde ? De notre vie ? De tout ce que pourquoi nous « nous battons » ?
On s'fait avoir, nous luttons pour rien les amis. Nous aurons beau hurler, se plaindre, donner des raisons valables pour témoigner de la carotte monumentale, rien ne changera. Je parle et j'avance depuis longtemps des crasses, sans limiter la casse, sans montrer moindre signe de menace. Mais j'en ai gros sur le chou, si la société devait être un régime et moi un mannequin de mode, je vomirai mes tripes 20 ou 30 fois par jour, et serai la plus belle, dans ce monde-poubelle. Nous sommes des merdes, pas en tant qu' « invidu(s) propre(s) » mais en tant qu'êtres humains. Et même plutôt en tant qu'être vivant, au singulier. Je ne milite pas écolo, donc les idéaux toilettes sèches et steaks de soja, évite-les, me mettre une plume dans le baba pour paraître poussin, sans moi. Ma constatation est non-avenue et sûrement nulle, mais tout est saboté. Notre planète mourra. Par nos mains, et si toi qui lis ça tu tries, recycles, jettes tes tantes par la fenêtre, et donc fais tout bien pour la planète, c'est bien, c'est peut-être le mieux. Mais l'être humain mourra avant sa planète, sans pour autant ne pas avoir été « une grosse grippe » pour la Terre. Nous avons bien meulé les espèces qui nous précéderons, c'est bien, au moins félicitions-en nous.
Nous mourrons tués par nous-mêmes, parce que nous ne sommes que trop stupides en société. Parce qu'il n'y a pas d'espoir pour une espèce vivante qui n'a pas compris que « jouer en équipe » c'était primordial, pour bien vivre, bien cohabiter. Cette logique est valable partout : racisme, fossé social, inégalité salariale, parité, jeux vidéos, sports, émotions, ressentis. Je ne suis pas le plus sociable des êtres humains, voire même à l'opposé de ça, mais bordel, quand est-ce qu'on ouvre les yeux ???
J'suis toujours sympa, même avec les gens que je déteste, j'leur dis souvent ce que je pense, mais du coup c'est gentil, parce que je ne cache rien. J'suis un être taciturne qui vit le jour et la nuit, mais qui ne comprend pas non plus la notion de jour et de nuit.
Le monde ne doit pas devenir bisounours, non, conservons nos affirmations, mordons nous et battons-nous verbalement tous les jours pour ce que nous croyons juste, mais arrêtons de déléguer.. C'est l’abîme de l'Humain.
Pas besoin d'un autre pour savoir quoi faire, l'autorité doit être un repère, pas un bâton. Le chef doit être un exemple, pas un maton. Cela dit, si « Nous devenons d'année en année de plus en plus petits et plus stupides » (Cf Princesse Mononoké Hayao Miyazaki) et bien seuls nous sommes à blâmer, car si l'individualité n'avait pas perdu toute sa richesse au détriment de la cupidité (péché humain Cf Avarice), nous serions tous indépendants, toujours. La facilité permet aux plus intelligents et plus malins (bordel regardez la définition de malin) de littéralement « retourner tout le monde » , et encore une fois, toi, Kevin, qui a un jour insulté quelqu'un d '« intello », mange tes parents en chili con carne. Puisque dans tout le chmilblik, c'est toi, qui a transformé cet enfant gentil en monstre aujourd'hui. Et ne te plains pas, car il existe des monstres vraiment sympas et d'autres pas cool.
#Lesmasques#tuascompristoiquilis.

    Je n'ai rien à dire sur ce monde. Tout me gonfle. Heureusement que nous sommes « nous » et que la vie te permet de toujours trouver des êtres exceptionnels pour ne pas te dessécher de turpitude.
    Pas d'morale, j'reviendrai, pour casser la baraque, et peut-être, un jour, au grand jamais, peut-être vraiment avancer quoi que ce soit, peut-être de moi-même. Sans manipulation par un sub-moi, qui a déjà dû discuter avec vos sub-vous et sub-toi.
    Nos âmes nous auront, gentiment.
    Qui sait.
     




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