lundi 6 avril 2015

Mélasse mentale


Bonjour, à toi qui lira ça. 


Je suis aussi inspiré qu'une chèvre bourrée, les quatre pattes dans l'herbe, la tête dans une brouette et des idées aussi fertiles qu'un terrain vague à coté de Tchernobyl. 
Je vais m'appliquer. 

Chères toutes, chers tous ? 
-Pourquoi faire ?-
-Sois patient, plusieurs paragraphes infâmes se dressent à toi-
Tout vient à temps à qui sait prendre son mal en patience. 

Le monde s'effrite aussi vite qu'un morceau de carambar dans les mains d'un mineur qui croit avoir fait l'affaire du siècle, oui 5 euros les deux grammes de résine de cannabis, tu aurais du t'en douter, imbécile, tant pis. Les gens sont méchants, et puis toi ? Toi, tu es gentil car tu es là. En tout cas, tu me lis, donc tu ne dois pas être si méchant que ça. Ou alors tu m'espionnes ? 

Bordel, je déraille, pourtant, les rails sont de plus en plus loin de moi. J'ai la tête dans les étoiles sans avoir croqué le Champ' de Mario. J'ai les pieds dans un champs et je vois des étoiles, ça y est je touche le fond. Pas la peine de se vexer, je ne parlais d'aucun membre de ta famille. Et si tel en était le cas, je suis désolé. Nous n'avons pas tous un arbre généalogique tatoué sur le bas du dos. Sous peine de quoi, j'aurais pu toujours "blancotter" la case où tu apparais, tu ne l'aurais pas pris pour toi ainsi. Où est-elle cette case ? Là, juste ici, pas loin de là où ça refoule. 

Bref, je décolle, finis les phrases faciles, crues -et moches-. 


Je voulais du voluptueux, du volumineux, du virulent, du venin qui vous ferait venir fissa. 
A la place, j'ai les pieds dans le pétrin, putride et puéril, perdu dans ma propre perte. 
Des neurones, dansant nerveusement, dégringolant nonchalamment des nues. 
Et toi tu pourrais me soutenir. 
Mais l'orgueil t'a rendu gourmand, devenu paresseux et avare, tu envies cette luxure, seul dans ta colère. 
Moquerie majestueuse et malandrin mal-éduqué, je te morve au nez.
Cordialement vautré, tout fier de mes carambolages verbaux. 
Au final la constatation est clair. 
Désolé, j'ai déconné, j'étais bourré.  


Je rie de tous les guignols qui lèchent des yeux cette fille minuscule. Ce brin de femme qui roule des mécaniques, sans se soucier que tous convoitent sa tuyauterie. Elle croquera la pomme, mais celle qui n'est pas mûre, celle qui la rendra malade. Neuf mois plus tard, elle pondra une pêche plus grosse que les autres. Deux bras, deux jambes, deux yeux, deux neurones. A l'effigie d'un tableau qu'un faux Picasso aurait peint "C'est de l'abstrait", une tâche de plusieurs couleurs mélangées, du vomi artistique, mais bon, les temps changent, après tout, 14 ans maintenant, c'est presque la majorité ? Alors pourquoi s'ôter toute responsabilité quand à dix ans on voulait déjà prendre le contrôle sur ses géniteurs, "Je voudrais déjà être roi", et bien soit, soyez des reines et des rois, assis sur le trône de la connerie et entourés des ministres de l'enculerie, du déclin et de l'inceste. 
Que vos parents soient jumeaux ne vous a jamais choqué ? 
Dommage, comme quoi, même la connerie est héréditaire. 

Sans queue ni tête, sans but ni idée, je viens de gâcher dix minutes de ta vie.
 On dit merci qui ? 



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