Bonsoir
à toi qui te perd ici même.
Je
me demande bien comment concevoir perdre son temps en lisant les
inepties d'un singe, pas plus instruit qu'un poisson rouge.
Vous
savez pourquoi ?
Car
c'est la première fois que je connais un singe possédant des
lecteurs.
Et
oui, c'est moi.
Cordialement.
Bon,
oui en effet, si je me contentais de nos actualités comme sources
premières de la pérennité de mon état de santé, je pense que le
cancer se serait déjà abattu sur moi de diverses façons, toutes aussi
désagréables qu'emplies d'humour. Je ne sais pas moi,
cancer du colon, des corps caverneux, bipolarité a tendance
schizophrène, bref le grand luxe de la saloperie, propagandé à
haute voix par Papa Adolf et Bébé Marine.
Et
oui, comme quoi les constructeurs de vieilles machines se sont
décidément bien payés notre poire depuis tout ce temps avec leur
"On a plus les pièces pour ce modèle là' l'est trop vieux,
l'est foutu". Merci ducon pour la conclusion.
Avec
la raideur et l'aigreur du Père Pen, avec l'incohérence de ses
discours (nous sommes en 2015 bordel, nous savons depuis longtemps
que les noirs ne sont pas plus singes que les blancs et que le
nazisme il faut arrêter avec ça les enfants, ça fait un peu bas
been), ne me dites pas que personne ne l'a pas un jour rafistolé
avec quelques doses de connerie, un peu de coke et un nouveau foie
par hasard ?
Je pense que comme tout individu trop faible ou handicapé, son groupe social ne peut que le laisser dépérir dans un fossé, en espérant (au mieux) qu'il ne souffre pas trop, ou alors de davantage espérer pouvoir le voir crever la gueule grande ouverte.
Cependant quelqu'un a dû l'aider. Et à celui-ci je dis..
Je pense que comme tout individu trop faible ou handicapé, son groupe social ne peut que le laisser dépérir dans un fossé, en espérant (au mieux) qu'il ne souffre pas trop, ou alors de davantage espérer pouvoir le voir crever la gueule grande ouverte.
Cependant quelqu'un a dû l'aider. Et à celui-ci je dis..
Je te chie dessus, malotru.
D'ailleurs,
si à ce jour j'étais dignitaire de l'Ordre des Médecins, je pense
que si un patient comme lui (ou lui) s'était présenté à moi, je
lui aurais dit qu'il souffrait d'une maladie terrible, qu'il fallait
soigner à coup de pelle. Et j'aurais surement pris un malin plaisir
à lui "administrer" moi-même ce traitement, poésie,
toujours poésie.
Mais
bref passons, la société ne m'intéresse pas. Il y a trop d'ahuris
abrutis à supporter au quotidien pour se permettre d'accrocher un
tant soit peu à ce "cadre global" qu'est la société avec
son lot de beaufs et d'idiots du village.
"Allez
on va parler foot !" Plutôt crever.
J'ai
la migraine à force de ne plus pouvoir tenir les rênes,
De
ma vie, de la vie, des soucis, du mépris.
Mais
tant pis, ma tante prie.
Pour
le sublime salut, de ces serpents qui sifflent silencieusement mais
surement.
Chaque
jour se ressemble, chaque joie se remémore,
Mais
chaque fois j'ai des remords.
Tandis
que face à moi se dressent tous ces retords.
Vilenie
vaine et vicieuse, tu envahis ma vie.
Tu
passes partout où ça casse.
Impossible
de faire volte-face.
Inventive
invisibilité, innovant mes inepties.
Vois
ce que tu me fais dire.
Mais
j'ai encore une fois réservé le pire.
Imagination,
immolant mon innocence, illustrant l'innommable,
Fourrant
tes facéties au fond de ton four,
Tu
cuisines mon crâne comme Casimir câline les mioches,
Moche
et malodorante, tu malmènes ma mémoire,
T'en
servant savamment pour salir mes songes.
Comment
peut-on sortir de ses rêves alors que chaque jour sur Terre est une
confrontation à la plus grande illusion jamais vue. Jamais vue par
rapport à quoi d'ailleurs ? Chaque jour, je vois du tout et surtout
du n'importe quoi. Des connasses sur talons hauts, des abrutis trop
visibles, des menteurs, des profiteurs, des guignols, allant de ta
mère à mon chien. J'ai pas d'chien ? Merde alors.
Et
encore je parlais de rêves, mais un rêve n'est pas forcément rose
et blanc, ou noir et rouge (tout dépend de qui rêve, c'était une
blague ? Non, bon tant pis aussi), c'est juste un résultat tenant de
l'imagination et/ou de la mémoire qui affecte nos sens, mais quoi
qu'il en soit, c'est quelque chose non réel. Alors comment l'irréel
s'est-il tant incrusté dans ce qui semblait réel ?
A
moins que tout cela ne soit qu'un rêve. Et dans ce cas-là. Je
tourne en rond, comme Boule derrière sa queue. Et dans ce cas-là,
je suis un sacré contorsionniste.
Bref,
encore une fois, un creux taché de mots et de lettres, de majuscules
et de ponctuation. Si quelqu'un pouvait comprendre à quel point je
m'ennuie sur cette Terre malade..
Nonchalamment
vôtre. A mi-distance entre réel et irréel.
(Le
cul entre deux chaises)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire