mardi 12 mai 2015

Vice nerveux.

Bonsoir à toi qui te perd ici même.

Je me demande bien comment concevoir perdre son temps en lisant les inepties d'un singe, pas plus instruit qu'un poisson rouge. 
Vous savez pourquoi ? 
Car c'est la première fois que je connais un singe possédant des lecteurs. 
Et oui, c'est moi. 
Cordialement. 


Bon, oui en effet, si je me contentais de nos actualités comme sources premières de la pérennité de mon état de santé, je pense que le cancer se serait déjà abattu sur moi de diverses façons, toutes aussi désagréables qu'emplies d'humour. Je ne sais pas moi, cancer du colon, des corps caverneux, bipolarité a tendance schizophrène, bref le grand luxe de la saloperie, propagandé à haute voix par Papa Adolf et Bébé Marine. 
Et oui, comme quoi les constructeurs de vieilles machines se sont décidément bien payés notre poire depuis tout ce temps avec leur "On a plus les pièces pour ce modèle là' l'est trop vieux, l'est foutu". Merci ducon pour la conclusion. 
Avec la raideur et l'aigreur du Père Pen, avec l'incohérence de ses discours (nous sommes en 2015 bordel, nous savons depuis longtemps que les noirs ne sont pas plus singes que les blancs et que le nazisme il faut arrêter avec ça les enfants, ça fait un peu bas been), ne me dites pas que personne ne l'a pas un jour rafistolé avec quelques doses de connerie, un peu de coke et un nouveau foie par hasard ?
 Je pense que comme tout individu trop faible ou handicapé, son groupe social ne peut que le laisser dépérir dans un fossé, en espérant (au mieux) qu'il ne souffre pas trop, ou alors de davantage espérer pouvoir le voir crever la gueule grande ouverte.
Cependant quelqu'un a dû l'aider. Et à celui-ci je dis.. 
Je te chie dessus, malotru.

D'ailleurs, si à ce jour j'étais dignitaire de l'Ordre des Médecins, je pense que si un patient comme lui (ou lui) s'était présenté à moi, je lui aurais dit qu'il souffrait d'une maladie terrible, qu'il fallait soigner à coup de pelle. Et j'aurais surement pris un malin plaisir à lui "administrer" moi-même ce traitement, poésie, toujours poésie.

Mais bref passons, la société ne m'intéresse pas. Il y a trop d'ahuris abrutis à supporter au quotidien pour se permettre d'accrocher un tant soit peu à ce "cadre global" qu'est la société avec son lot de beaufs et d'idiots du village.

"Allez on va parler foot !" Plutôt crever.


J'ai la migraine à force de ne plus pouvoir tenir les rênes,
De ma vie, de la vie, des soucis, du mépris.
Mais tant pis, ma tante prie.
Pour le sublime salut, de ces serpents qui sifflent silencieusement mais surement.
Chaque jour se ressemble, chaque joie se remémore,
Mais chaque fois j'ai des remords.
Tandis que face à moi se dressent tous ces retords.
Vilenie vaine et vicieuse, tu envahis ma vie.
Tu passes partout où ça casse.
Impossible de faire volte-face.
Inventive invisibilité, innovant mes inepties.
Vois ce que tu me fais dire.
Mais j'ai encore une fois réservé le pire.


Imagination, immolant mon innocence, illustrant l'innommable,
Fourrant tes facéties au fond de ton four,
Tu cuisines mon crâne comme Casimir câline les mioches,
Moche et malodorante, tu malmènes ma mémoire,
T'en servant savamment pour salir mes songes.



Comment peut-on sortir de ses rêves alors que chaque jour sur Terre est une confrontation à la plus grande illusion jamais vue. Jamais vue par rapport à quoi d'ailleurs ? Chaque jour, je vois du tout et surtout du n'importe quoi. Des connasses sur talons hauts, des abrutis trop visibles, des menteurs, des profiteurs, des guignols, allant de ta mère à mon chien. J'ai pas d'chien ? Merde alors.
Et encore je parlais de rêves, mais un rêve n'est pas forcément rose et blanc, ou noir et rouge (tout dépend de qui rêve, c'était une blague ? Non, bon tant pis aussi), c'est juste un résultat tenant de l'imagination et/ou de la mémoire qui affecte nos sens, mais quoi qu'il en soit, c'est quelque chose non réel. Alors comment l'irréel s'est-il tant incrusté dans ce qui semblait réel ?

A moins que tout cela ne soit qu'un rêve. Et dans ce cas-là. Je tourne en rond, comme Boule derrière sa queue. Et dans ce cas-là, je suis un sacré contorsionniste.
Bref, encore une fois, un creux taché de mots et de lettres, de majuscules et de ponctuation. Si quelqu'un pouvait comprendre à quel point je m'ennuie sur cette Terre malade..

Nonchalamment vôtre. A mi-distance entre réel et irréel.
(Le cul entre deux chaises)

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