Aujourd'hui,
on va s'passer d'une intro trop longue, comme l'âne Trotro, j'aime
plus les carottes, par contre j'ai plus qu'jamais envie d'distribuer
des pains d'viande.
Salut.
J'ne
vais pas le cacher, mon cahier des charges est immense, puis, sans
image ni illustration. J'en ai plein la tête, mais tout qui s'entête
à tourner en rond, sans donner suite à la quelconque réelle
expression, j'aimerais pouvoir déféquer ce qui me pèse sur la
caboche, mais aucune chasse ne saurait évacuer un tel merdier.
Je me retrouve donc à disséminer ça et là des miettes de haine et de dégoût. Bienvenue dans mon cours de ragoût, je suis la Maïté de la choucroute littéraire, le Raphaël Ladalle du couloir de touche.
Bienvenue
sur Terre, 510 millions de kilomètres carré, 1400 millions de
litres d'eau et 7 milliards de blaireaux. Encore une fois, loto à
qui le tour ?
Nous
nous battons pour survivre, nous luttons car nous survivons, résultat
de ça ? On va crever la gueule grande ouverte (ou fermée pour ceux
qui se noient dans leur vomi).
Alors autant être franc et briser des murs. Nul n'est parfait mais personne ne cherche pour autant à ne pas être imparfait. Nous sommes ce que nous sommes, et d'un commun accord, devons tous gentiment témoigner du respect et de la politesse envers autrui. La jolie poésie (sûrement proposée par VerAlpaga petit copain de Dumbo l'autiste suicidaire).
Mais
merde. Voilà.
Comment
est-ce possible d'accorder à chacun une telle attention ? Puis au
final. Des bisous pour tous, des bisous pour tous. C'est bien beau.
Mais venant de l'espèce vivante (et animale) la plus
belliqueuse.. Ne serions nous pas devenus hypocrites? N'avons
nous pas bafoué les manières au profit de l'affect ? Qui sait. Peut
être que si nous nous respections davantage, nous nous "aimerions"
moins, et par la même peut être nous détesterions nous moins.
Cependant après 2000 ans de culte envers Jean-Claude, après 2000
ans de guerre constante, après 2000 ans de "on va réformer ça,
révolutionner ceci". Nous voilà à ce résultat la.
Liberté d'expression, démagogie pour neuneus, pensions, retraites, mariages, enfants, divorces, carnage, éducation, dépression, abandon.
Et
pour finir.
Moi,
qui parle de cette bourbe massive, et toi, qui es entrain de me lire;
tandis qu'à la manière d'un fin blagueur, j'étale sur ton mur
(lolololol t'as compris la blague ?) cet amas scatologique.
Mais c'est ça d'avoir la science infuse. Moi je tartine puis après on partage le tout. Comme un jeu de la biscotte beaucoup trop fair play.
Un
dialogue se crée et pourtant personne ne parle.
Bonsoir.
--------
C'est drôle. Plus j'avance moins je comprends. Le partage est simplicité et l'abnégation est tumeur. Mais comment le partage est devenu si pourri ? Sommes nous tous devenus débiles en allant à l'école ? Avons nous vendu la confiance respective humaine contre un peu de protection individuelle ? Avons nous été trop sympas avec les criminels ? Est ce que la guerre des sexes n'a pas gangrené la cohésion sociale ? Est ce que le travail nous rend trop sérieux ?
A
quel moment l'humanité est devenue un ramassis de catins
intersidéral, à quel moment est ce que les riches se sont sentis
plus forts que les pauvres ? A quel moment les pauvres ont ils
commencé à tendre les fesses pour se faire punir par les riches ?
Le problème sur cette Terre (et quand j'entends problème, c'est pas la peine de sortir ta calculette de ton fion) c'est que tout est lié. Du moins. Tout ce qui concerne l'humain est un nœud, lui même composé de nœuds, eux-mêmes composés d'une infinité de fils que sont tous les comportements excessifs, tous les êtres humains, toute jurisprudence (et ceux qui connaissent pas ce mot, kek) prononcée, tout sentiment, toute attitude. Bref.
Si
nous en sommes là maintenant. C'est de notre faute.
J'en
retourne donc au problème. Comment expliquer si nous en sommes
à l'origine, que nous puissions ne pas nous sentir vivre
correctement dans ce monde de merde ?
Au début, je voulais me limiter à l'explication suivante. Simple mais quelque peu rudimentaire :
Être un connard : Se limiter à son nombril, ne pas penser équipe, ne pas compatir avec la peine d'autrui, ne rien respecter et ça entend aussi ne respecter personne (si votre enfant commence à être un connard #lessymptomessontlà, sévissez et ne laissez pas la planète supporter un autre de ces cancers -l'éther c'est déter, la noyade une vraie poilade-.
Œuvrer
de façon non-productive et non-constructive au malheur des autres et
à leur mal-aise. Écraser sans vergogne qui que ce soit.
Ça c'est la définition classique. Ainsi, se dire que le monde est un nid de connards résolverait tout. Nous avons amené nous même et tous ensemble notre monde à sa propre perte. La société est une poubelle de déchets-humains. Blabla blabla Maité par-ci, négationniste par-ci. Non.
Cependant ce n'est pas aussi simple que cela; car quand bien même nous avons tous nos tares, c'est compliqué de tout cumuler et de tout bien faire comme un connard, surtout si notre cœur pleurerait au premier troll bien exécuté.
Toi qui avais cru que c'était la fin, avoue-le, tu pensais fermer ta page internet, ou peut-être éteindre ton téléphone et partir dans la rue pour démolir le caniche aveugle de la vieille voisine qui je cite serait :
"Criminel recherché pour vandalisme divers, rapports homosexuels avec une poubelle, acte de terrorisme tel que caca sur paillasson et récidive, consommation illicite et non modérée de laxatifs, propos négationnistes envers des chats siamois et trafic d'êtres vivants tels que puces et tiques".
Et
bah non. Cela aurait pu être le grand swag. Sauf que meuler à coup
de pied un chien, c'est aussi être un connard. Comme les punks à
chien, égaux à eux-mêmes : l'image des "sauveurs des sociétés
modernes" que dis-je des anti-capitalistes et anti-conformistes
radicaux qui finalement font la manche pour acheter leur 86 à
carrouf.
Comme
Valls. Des rebelles dans l'âme avec une très graaaaande gueule,
puis le mieux c'est quand les passants -sans raison vraiment
avenante- ont donné plein de piécettes et que donc nos amis
rebelles ont pu allègrement se rincer la goule. Elle est méchante
la société, sisi.
Vous
vouliez un exemple de vrais blaireaux ? Vous en avez un et tout ceux
qui se disent "C'est la société qui les a rendu comme ça"
Bah
j'ai un doute. Que les professeurs et l'oppression policière
conduisent à la délinquance ça j'y crois, mais pour Guyguy le
Dreadeux, fallait peut-être réfléchir avant de se péter la tête
h24 au crack, puis coucher avec un ragondin, puis se dire que
"travailler c'était marcher dans leur système". Tout ça
pour finalement avoir autant d'amour propre qu'un caniche recherché
pour divers crimes et se retrouver à poser sa pêche dans le
caniveau. On va où bordel ?
----------
Ainsi
avec l'exemple des punk à chien, je peux prouver que l'humanité
n'est pas peuplée que de connards puisqu'une majorité de gens se
lavent.
Haha.
Non.
Ainsi avec l'exemple des punks à chien, nous pouvons surtout
admettre que ce qui crée la différence et par la même instaure la
merditude des choses, cela va être une multitude de petits cas
individuels, la plupart du temps de personnes insipides qui
combleraient volontiers leur ennui par une partie de cancerisation
publique.
Les
"fat boy" des fosses sceptiques. Du purin sur pattes,
les Joël robuchon de la crasse. Du high level de putréfaction.
Vous
avez compris ?
Une
jurisprudence de la saloperie. Comme si pour chaque chien mouillé
mis dans un micro onde, un procès tombait sur Moule-Ines ou Brandt.
Tandis que c'est la connerie humaine qui serait la réelle accusée..
Qu'importe.
--------
L'idée initiale (sans être exactement de trouver un coupable) était quand même de resserrer un étau sur ce ( ou ceux ) qui nous brime(nt), et par ailleurs ne pas oublier ces comportements que nous entretenons à l'instar d'un feu mauvais avec des fagots de mauvaise volonté et des pincées de péché.
Cf :
faîtes des gosses puis regrettez ce choix par la suite, c'est
bien.
Si
nous nous accordons à dire, que tout le Monde n'est pas foncièrement
mauvais, je pense que nous ne devons pas oublier que faire mal est
bien plus aisé que de semer la sérénité pour récolter le bonheur
par la suite.
Ce
faisant -pan pan, je sors-, ne mélangeons pas plumes et becs, car si
être mauvais est un acte démonstratif, il faut lutter pour être
bon au quotidien. Comment ne pas répondre au feu par le feu ? (Si
vous voulez vraiment la réponse, demandez à votre psy, peut-être
que pour une fois comme ça, il vous parlera, à défaut de juste
vous laisser étaler tout et n'importe quoi)
Il
est si simple de renvoyer la balle, de moucher quelqu'un, de
simplement énoncer une vérité, de répondre sereinement et
honnêtement. Tout en jouant avec le feu, vous restez digne et
conservez votre classe légendaire, sans pour autant "devenir le
connard de l'autre". Et nous nous devons de rire de tout. Si
vous même n'êtes pas prêt à recevoir quelconque retour,
mélioratif ou péjoratif, alors taisez vous et armez vos réparties.
Il ne s'agirait pas de finir en Crâneur contre crameur. Ha et
ha.
Mais
je divague.
Mon idée. C'est que tant que nous nous efforcerons à garder un vieux système que nous réformons sans cesse, rien ne fonctionnera correctement. L'humanité est une mauvaise croûte que la culture nous a décrit comme riche. Mais seulement dans ses acquis, en rien nos modes de vie ne sont riches.
Mon
plan ? Infiltrer les administrations. Pourrir les réseaux,
attenter au bug en créant un bug.
Ma
hantise ? Tous ces milieux sont des fils de, des jeunes vieux qui
n'ont pour projet que de s'asseoir sur l'héritage de famille ou
faire grossir leur patrimoine. Engrosser un autre être humain, pour
engraisser à son tour ses gosses. Leur montrer le joli manège.
Et leur apprendre le code du parfait connard.
Ma
seconde hantise ? Tous ceux qui pourraient changer le monde, d'une
manière immédiate, directe et sûrement "diplomatiquement"
brutale. Sont des personnes sur-instruites qui malheureusement
tournent autour de leur nombril et de leur réseau à l'instar d'un
satellite malade autour d'une planète gangrenée. C'est quoi que
l'on doit dire ? Il vaut mieux croire, qu’espérer.
Ne
serait-ce que pour que l'idée de changement ne nous tombe pas du
ciel, mais naisse, bel et bien dans l'esprit de nous tous.
C'en est tout pour le moment.
Quelque
part, un môme assemble des pièces de puzzle, bizarrement incurvées.