Enfants de la Lune,
Dissidents de tous les temps,
Encore une fois, bonjour et bienvenue ici.
J'admets maîtriser la procrastination, puis de nature, j'ai pris du retard, dans ma compréhension de ce grand Tout, de cette partie de jambes en l'air que pour une fois j'aurais refusé si je l'avais pu. Je disais donc, je déteste prendre de l'avance quand le temps finit TOUJOURS par défaire ce qui n'est pas fait en le prenant, elle vous plaît pas cette tournure de phrase ? Bah moi, si. Alors tant pis pour vous.
Moi qui n'aime pas prendre d'avance, je vais en prendre aujourd'hui. Le mois d'août n'est toujours pas révolu, mais il n'est jamais trop tôt pour faire sa lettre au Père Noël. D'ici que Macron, macro-minimise les importations de jouets, et booste l'importation des lotions pour la peau, les gamins n'auront plus qu'à jouer avec du fond de teint, et du rouge à lèvres. En se maquillant comme des clowns, planquant leurs impuretés sous deux bonnes couches de peinture. (Ah mais c'est ce que font déjà nos petits fragiles ?)
C'est pas ça, ASSUMER.
Quoi ? Macron président de la poudre aux yeux ?
C'est pas ça, ASSURER.
Ça vous fait marrer ? Moi pas.
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Une lettre au Père Noël de la part de Mère Nature.
"Cher Père Noël,
Mon temps m'est compté, ces quelques mots seront peut-être même à l'instar d'une dernière volonté.
D'où tu es, tu le sais, et tu le vois. mes pauvres petits ne sont plus très sages. Je sais que tu vois qu'ils me nuisent à moi-même, moi qui les ai mis Sur le Monde, moi qui leur ai offert autre chose qu'une simple Vie. Oui, je leur ai donné l'Evolution.
Je leur ai donné des sentiments, pour qu'ils s'émerveillent, je leur ai offert le doute, pour que d'eux mêmes ils avancent. Je refuse de me dire que tout est perdu. Je refuse d'abandonner ma chair à elle-même, maintenant que je me rends compte que ce ne sont pas les êtres responsables que je croyais avoir éduqué en mon sein.
J'ai tout fait pour eux, tout.
Ils ont oublié que s'ils étaient tels qu'ils sont, c'est qu'ils étaient eux aussi le fruit d'un amour. Le fruit d'une volonté. Nul ne les a vraiment placé là où ils sont maintenant. Sauf qu'en rien je ne les ai jamais regrettés, bien à l'inverse... Je leur ai à tous donné la pensée et l'imagination, ils les ont mal interprétées, et plutôt que de croire en eux, ils ont donné toutes leurs forces à des êtres surhumains qui n'existaient pas.
Penses-tu qu'ils se sont sentis abandonnés ?
Je te dis tout cela et je sais cependant que les juger, en partant de ce que nous sommes tous deux, n'est pas sain, car toi et moi, sommes des idées, après tout. Et en tant qu'idées, nous sommes ce que nous sommes car l'Humain nous a nommés ainsi. Eux qui sont de simples créations, ont voulu renverser cette tendance qu'ils ont tous cru négative, ils nous ont limités à des représentations, des mots et noms.
Crois-tu que les humains auraient dû naître aveugles ?
Je me suis souvent reprochée de les avoir trop gâté, tu sais. Ils peuvent tout explorer, fouler tous les sols, s'adapter à presque tous les climats. Ils se reproduisent vite, et sont d'eux-mêmes aptes à aimer leur prochain. J'ai créé un être qui pouvait être juste...
Mais non. Pour eux, tout ne revient qu'à la possession, s'ils sont créations, c'est qu'ils sont soumis; de là, ils veulent contrôler la vie, ils veulent devenir maîtres d'un destin, destin qui n'a jamais été qu'une illusion de logique dans le temps ?
Pourtant, je suis leur Logique, la seule.
Je les ai mis au défi, plus d'une fois. Ces nuits durant lesquelles mon souffle était si froid que j'en ai recouvert le Monde de glace, ces journées ensoleillées où j'ai voulu déchirer la terre elle-même, à en faire soulever les océans. Te remémores-tu aussi ma fureur, qui brûle toute vie, et assécherait un continent aussi vite qu'une source ne se tarirait si l'on venait à en obstruer son flux. Mais rien n'y change. Pour eux, tout n'est que fatalité.
S'il n'y avait que ça...
Je pense aussi à ma Sœur jumelle. Même Elle, ils ont eu besoin de la nommer, de la connoter. De lui faire transgresser son rôle, et ses venues mornes. Ils veulent la maîtriser. Ils veulent qu'elle ôte son linceul, pour pouvoir l'examiner et la comprendre.
Oui, notre chère Mort, les effraie plus que de raison, ces si petits êtres qui se voudraient invincibles. Ces êtres qui aimeraient occuper le temps, de manière illimitée.
Mes chers petits, qui gâchent la valeur de l'Unique. Car là était la limite de la Vie. Elle est singulière, et Unique.
Mes chers petits, qui gâchent la valeur de l'Unique. Car là était la limite de la Vie. Elle est singulière, et Unique.
Ecoute, je ne me plaindrai pas davantage. Tout ceci n'est plus qu'affabulation de toute manière pour eux, puisqu'ils croient être leurs propres géniteurs, en oubliant que l'aberration fait partie de l'équation de la vie, aussi. Et que peut-être alors, sont ils leur propre aberration. Si aptes à tout comprendre, et pourtant si loin de leur essence initiale.
Ecoute, si je devais tout de même te demander de faire un geste pour eux. Voilà ce que j'aimerais que tu fasses.
Ecoute, si je devais tout de même te demander de faire un geste pour eux. Voilà ce que j'aimerais que tu fasses.
Reprends-leur l'espoir. Redonne-leur la confiance.
Cesse de leur apparaître comme un mérite, je sais tout aussi bien que toi, que mêmes les enfants qui maltraitent les autres ont des cadeaux.
Offre-leur un miroir à main dans lequel ils y verraient ce qu'ils sont vraiment.
Oh et s'il te plait, dis aux terroristes du Père fouettard de viser les politiciens, ces faux maîtres, qui croient encore plus que les autres humains, qu'ils sont les possesseurs de mes enfants. Je ne veux plus qu'on effraie mes petits, qui ont le droit d'être ce qu'ils sont. Cependant, je rêve que contrôler les autres, devienne le pire cauchemar de toute l'Humanité.
Cordialement nôtre."
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J'en reviens au maquillage.
Ça me fait pas rire quand encore une fois, plutôt que de vous taire, et donc vous "exprimer" à tord, vous avez jugé bon, de voter pour ces clowns, qui se maquillent, et qui nous font assumer à tous, le poids de cette mascara-de (ça c'est drôle). Personne n'a compris que plus nous allions voter par défaut et par "devoir", moins nos votes vaudront quoi que ce soit, et ça pourquoi ?
Parce qu'à chaque fois, nous nous faisons tout beaux et toutes belles.
Toutes belles pour aller voter.
Toutes belles pour aller voter.
Voter pour notre propre gangrène.
A chaque fois nous élisons des guignols, qui sortent tous de la même mère galeuse.
A chaque fois nous finissons par vouloir les voir partout, sauf à ce poste.
Et personne ne s'est encore dit qu'on était vraiment des blaireaux mal-finis ?
Chaque fois nous en sortons (dans les rues, quand ça va vraiment pas) déçus, mais à chaque fois, nous repartons pour un autre tour. J'en viens même à imaginer tout ce que ces urlub-élus peuvent bien dire de nous.
J'imagine le dialogue que pourraient avoir 4 coureurs de relais, qui savent bien que le bâton finit toujours par changer de main, mais que jamais en aucun cas, le bâton ne changera d'équipe.
Bah voilà, sauf que non, un pays ce n'est pas une équipe fermée, non, désormais nous avons l'indécence d'être devenus pire que ça.
Des chiens qui ramènent le bâton, tous les 5 ans, dans les mains de cette équipe qui ne joue que pour son club, qui n'en a même plus rien à foutre de son vrai "public", qui se contente de nous imaginer, vous et moi, entrain de manger toute la merde que l'on nous sert dans les médias, comme si les acheteurs de Voici, avaient défini la norme sociétale (j'ai toujours dit que c'étaient des sales types).
C'est plus possible. Cela n'aurait jamais dû l'être.
Je défends l'idée dans laquelle nous luttons tous ensemble pour nous tous, je ne veux pas lutter pour certains de mes prochains en tout cas. On m'a déjà forcé dans ma scolarité à paraître plus idiot pour être toléré par les autres. C'est normal ça ?
Mais comment ça va se passer ? On va refaire brûler des voitures, jeter des pavés, ré-instaurer un nouvel ordre, puis quoi ?
On remplacera les précédents tyrans par de nouveaux tyrans. Et pourquoi ? Parce qu'une part de la société est pas fichue de réfléchir d'elle même, qu'il y a encore des gens qui mélangent aides sociales et argent de poche, et parce que notre système est à l'image de la majorité : plus besoin d'être combatif, plus besoin de réfléchir, allons nous faire engrosser dans une boîte de nuit, consommons ce que les pages de pub nous font voir, limitons nous à ce que l'on nous dit, et ne doutons plus DE RIEN.
Des chiens qui ramènent le bâton, tous les 5 ans, dans les mains de cette équipe qui ne joue que pour son club, qui n'en a même plus rien à foutre de son vrai "public", qui se contente de nous imaginer, vous et moi, entrain de manger toute la merde que l'on nous sert dans les médias, comme si les acheteurs de Voici, avaient défini la norme sociétale (j'ai toujours dit que c'étaient des sales types).
C'est plus possible. Cela n'aurait jamais dû l'être.
Je défends l'idée dans laquelle nous luttons tous ensemble pour nous tous, je ne veux pas lutter pour certains de mes prochains en tout cas. On m'a déjà forcé dans ma scolarité à paraître plus idiot pour être toléré par les autres. C'est normal ça ?
Mais comment ça va se passer ? On va refaire brûler des voitures, jeter des pavés, ré-instaurer un nouvel ordre, puis quoi ?
On remplacera les précédents tyrans par de nouveaux tyrans. Et pourquoi ? Parce qu'une part de la société est pas fichue de réfléchir d'elle même, qu'il y a encore des gens qui mélangent aides sociales et argent de poche, et parce que notre système est à l'image de la majorité : plus besoin d'être combatif, plus besoin de réfléchir, allons nous faire engrosser dans une boîte de nuit, consommons ce que les pages de pub nous font voir, limitons nous à ce que l'on nous dit, et ne doutons plus DE RIEN.
Société qui fait gerber, système qui fait gerber.
Vous vous souvenez de mes "Petits Biscuits ?", bah félicitations, nous sommes tellement devenus ignobles pour nous-même, que nous nous auto-recrachons, c'est ça de remâcher trop longtemps le même étron. Quand tu peux plus faire impasse sur la texture, tu t'intéresses au goût, et voilà où on en est.
C'est notre plus beau cadeau. Ne plus seulement être dans la mouise, mais la sentir tous les jours, gentiment s'installer dans tout ce que nous appréciions.
Mais, allons enfants de ce foutoir, fouinons, farfouillons, dans cette foire, forçons nous à vérifier viscéralement, les vices qui voguent grâce à ce vent mauvais, fendant les vagues de notre vertu. Vindicatifs, nous avons vendu nos vœux et nos rêves, voilà ce qui nous a rendu si veules, nous vacillons sans vivacité dans cette purée de pois, plus personne ne nous parlera; perdus, qui voudra à nouveau prendre nos pinces, pour nous permettre de nous envoler ?
A moins, que bien sûr, il n'appartienne qu'à nous, de nous dé-chaîner. Sans que quiconque n'ait le temps de crier gare.
A bientôt.
"Ce qui caractérise le mieux la faiblesse, c'est l'extrême mobilité avec laquelle on la voit passer successivement de la peur à l'espérance et de l'espoir au découragement."
Louis-Philippe de Ségur
Mais, allons enfants de ce foutoir, fouinons, farfouillons, dans cette foire, forçons nous à vérifier viscéralement, les vices qui voguent grâce à ce vent mauvais, fendant les vagues de notre vertu. Vindicatifs, nous avons vendu nos vœux et nos rêves, voilà ce qui nous a rendu si veules, nous vacillons sans vivacité dans cette purée de pois, plus personne ne nous parlera; perdus, qui voudra à nouveau prendre nos pinces, pour nous permettre de nous envoler ?
A moins, que bien sûr, il n'appartienne qu'à nous, de nous dé-chaîner. Sans que quiconque n'ait le temps de crier gare.
A bientôt.
"Ce qui caractérise le mieux la faiblesse, c'est l'extrême mobilité avec laquelle on la voit passer successivement de la peur à l'espérance et de l'espoir au découragement."
Louis-Philippe de Ségur