mercredi 30 juillet 2014

Misanthropie






 Les autres, toujours mauvais apôtres, 

Laisse les lécher les lopins et leur lèpre.
Ils envient ton engin et convoitent ta conjointe. 

 J'donnerais pas lourd de leurs dos pâles.
Ils sont vicieux et verreux, avec leurs sales yeux vitreux,
Et leurs doigts crochus.

Ils se délectent cruellement,
Des joies qu'ils espèrent et du désespoir dont ils jouissent.
Ils défient les lois à tout va, alors que leurs voix se défilent à chaque fois. 
Jamais ils ne sont honnêtes, comme des serpents à clochettes. 
Je les vois s'accoupler avec le mensonge, qu'ils ménagent comme une vache sale. 

Tandis que je guette ses arrières,
Elle croit à une déclaration muette, 
La jalousie fouette, comme une geole de foin, 
Enfermée dans son odeur de chagrin, 
Lorsqu'elle touche un de tes biens, 
C'est comme un poison qui te ronge les reins. 

Les jaloux attendent, leurs joues se crispent,
Ils crachent sur ce qu'ils veulent, et te montrent leur haine,
Leur logique c'est salir ce que tu as, y laisser des taches de gras. 
Ils n'ont pas de foi et ne font pas de choix.
Leur gangrène est une chaîne, qu'ils traînent, 
C'est en faisant le mal, qu'ils l'étalent, 
Comme de la connerie, sur une tartine de vie.
L'amour ne les touchera plus, mais les tachera. 

Comme de l'encre noir, sur mon mouchoir du soir.



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