Amis instruits, alphabètes et tous les autres lecteurs aventureux...
Je vous souhaite bien le bonjour.
Un "bon" bonjour, bien entendu hypocrite, comment pourrait-on bien vivre si l'on se pose des questions, dans un monde sans réponses...
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Pourquoi formation ? Pourquoi malformation ? Vous l'aurez pour certains peut-être deviné, aujourd'hui, après une pause d'écriture de quelques jours, je vais vous parler de l'éducation... Attention pas éducation parentale, mais éducation scolaire... Ou éducation pour les moutons, comme il me le semble.
Malheureusement, ou heureusement pour les quelques derniers profiteurs du cadre scolaire, on nous apprend plein de choses, tout le temps, tous les jours, machinalement, sans réfléxion et sans aucun sens pratique.
Qu'entends-je par sens pratique ? Peut-être, l'utilité d'une règle mathématique, par exemple, tel que le théorème de Pythagore ou l'algorithme d'Euclide, dans notre vie de tous les jours... Un blabla scientifique, certes, mais peut-être noyant. Et sûrement inadapté.
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Amis critiques, je vous appelle, dès maintenant à brancher vos neurones et à mettre en route le moteur réfléxion, si cela n'est pas déjà fait, je vous adresse ma confiance... Et attends que vous ayez votre propre réaction, en accord ou en désaccord avec mes propos.
Ne vous sentez vous pas, ou ne vous sentiez vous pas, exclus, différents des autres, des "camarades", de ce tas d'individus indifférents, de ce troupeau, appliquant chaque consigne à la lettre. Sans en comprendre le sens, utilisant seulement ( laissez-moi rire ) des connaissances ( inexistantes par ailleurs ), pour, machinalement faire plaisir aux professeurs. Ne développant aucune réfléxion...
Voilà l'exemple-type de l'élève-modèle, ou alors de l'employé soumis, du pauvre individu qui ne fait qu'appliquer, qui obéit, un brave petit soldat, pathétique dans toute sa splendeur. N'est-ce-pas triste ? On nous apprend soit disant à vivre en société, dure constatation pour les pronateurs de ce discours, de ne pas admettre qu'on nous rend esclaves, esclaves d'une autorité faussée. Les promesses n'engagent, je le répète, que ceux qui y croient. Y avez-vous cru vous ?
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Des promesses d'apprentissage, des desseins trop beaux pour y croire, un bac+8 que vous n'aurez jamais... Cessons d'espérer, tous, autant que nous sommes, l'intelligence est une culture, tout le monde, ne peut pas en jouir, et voilà la façon dont on nous exploite. Je ne critique pas l'éducation en elle-même donc, mais à quoi elle sert.
Les notes que sont-elles ? Un reflet, un simple reflet de nos acquis, n'étant qu'un symbole. Comment expliquer alors que c'est ce symbole, cette invention, ce tissu mensonger qui décide de notre avenir. On a le droit d'être intelligent sans briller scolairement, les beaux discours ne font pas les beaux penseurs. Cependant, les notes sont utiles pour trier et "épurer" la société, si l'on en croit la vie de tous les jours.
Un élève ayant des difficultés, va être vu, remarqué, il sera sélectionné pour participer au concours du plus sot. Mais pourquoi cela ? Pourquoi définir et juger une personne sur ses difficultés scolaires ?! Encore, une sélection, un tri pour créer à l'avance, les bulletins de chômage de 2050... Malheureuse vérité, que d'admettre que les artisans manquent en France, que plus aucun talent n'est reconnu. Qu'une personne ayant toutes les aptitudes pour devenir maçon dès 18 ans, devienne chômeur et soit vu tel un déchet de la société. Merci qui ? Merci la scolarité... On nous ment pour nous isoler, pour nous briser...
Quel regret pour un excellent manuel de se voir dire lors de sa décision d'orientation, qu'on ne sert à rien. Il faut des personnes pour être manuelles comme d'autres pour être intellectuelles. De cette différence dite comme inégale, naît la plus grande des nécessités, l'un à besoin de l'autre. Bref, je divague et m'égare.
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Mentir et rendre crédule, une solution de contrôle de masse ? Il me le semble bien, oui. C'est difficile, de ne pas passer pour paranoïaque ou éxagérant, malheureusement, cette vision est cruelle, froide mais réaliste. Pourquoi nous contente-t-on de vivre du scolaire pour acquérir des "capacités" ? Cela peut s'expliquer peut-être parce que la scolarité ne fait en rien évoluer notre esprit critique. Pour pur exemple, on nous interdit de critiquer ou de juger une conduite religieuse ou politique s'adressant à la société. On nous manipule, on nous écrase, on nous empêche de penser librement.
La propagande scolaire est ici monstrueusement efficace. J'accuse les professeurs nous obligeant à suivre les actualités, d'anti-contrôle de masse, et les remercie de nous prévenir. Pourquoi nous tous, ne le comprenons pas ou alors, pourquoi ceux s'en rendant compte, ne partagent pas leur avis ?
Parce que comme le répètent souvent certains "camarades" : " Tu nous emmerdes avec ta politique, laisse moi parler du dernier clip de shakira..." ou alors " De toute façon, j'y comprends rien à la politique, je voterais Le Pen en 2012 et ça fera plaisir à maman et papa fascistes, en plus on nous promet du travail."
Quels beaux esprits, poètes en plus ! N'est-ce-pas magnifique ? Des collabos de ce contrôle de masse, débilisés dès le plus âge pour gêner la parole des réactifs. Des citoyens que l'on contrôle à la gachette, ou à la réforme comme nous le montre notre bon roi Sarkozy ! Je vous rassure, même avant lui, vous n'auriez pas fini avant 62 ou 67 ans, seules vos annuités ( 42 ans en france de travail dévoué pour servir votre BON Royaume. ), font bouger votre départ en retraite. Et oui, on nous a berné encore, ou alors on nous berne toujours autant facilement.
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Notre esprit cupide et fainéant, si je puis me permettre, facilite que l'on nous berne. Comment résister pour un citoyen-mouton, à un super discours sécuritaire qu'on crachera à tous les fascistes et racistes français - que je donnerais aux environs de 35% de la population française- : " Foutons les arabes dehors, ils nous gênent et nous piquent notre travail !" ( Je cite bien évidemment, mais ne respecte pas et critique ce discours cela va de soi ).
Ou bien alors, on nous forcera à travailler plus, sous peine d'augmenter les taxes sur le pétrole, encore une fois, je le dis, les taxes augmenteront peu importe les heures de travail que les salariés fournissent ( ou esclaves devrais-je dire ), cela va de la rareté du produit, or le pétrole devient de plus en plus rare. Je m'égare encore.
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Bref, moins de réflexion amène à moins de rébellion, moins de critiques, moins de troubles... De plus le système de classes mixtes empêche les penseurs de dire ce qu'ils jugent scandaleux ou ce qu'ils pensent anormal. Et oui, on nous reproche sinon de gêner le cours et d'instaurer un esprit de rébellion général. En plus, les professeurs savent que les imbéciles seront d'accord avec le discours et l'argument que l'on avance comme réflexion, tant qu'ils aient moins de minutes de cours sur une heure...
Seuls les idiots suivent des mouvements sans savoir pourquoi, c'est donc facile une fois entouré d'ânes, de faire accepter ses idées, des plus abominables qu'elles soient. Sarkozy le prouve bien avec son gouvernement, un fermier pour diriger une bande d'ânes -Enjoy-.
Bref, les difficultés des uns, arrangent d'autres pour leur propre bonheur.
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Je n'incite donc pas à une révolte, juste à une prise de conscience. Soyons réfléchis et ne gobons pas les anneries que l'on nous sert tous les jours.
Je clos pour l'instant cet article ici, de peur de créer en vous, la langeur de lire.
Merci pour votre lecture, amis instruits et cultivés.
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"La réflexion personnelle est l'école de la sagesse."
Baltazar Gracian Y Morales.
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