lundi 24 mars 2014

Le rêve : outil d'illusion ou vérité intouchable ?

 Amies et Amis,
 Rêveuses et Rêveurs,
 Penseuses et Penseurs,
 Je vous souhaite bien le bonjour et une bonne nuit.
 Avez-vous bien dormi ? Votre oreiller vous a-t-il encore porté conseil ? 
 Avez-vous cauchemardé ? Ou bien avez-vous rêvé ? 
 Que de questions intéressantes lorsque l'on réfléchit à ce que nous faisons tout au long de notre vie : dormir. Ou alors plutôt, fermer les yeux et laisser les libres commandes à notre inconscient et à notre cerveau... 
Dormir, exclut il me semble, la possiblité que nous réfléchissions, que nous créions un univers différent et des illusions toutes parfois étranges, quoi que ce terme soit innaproprié ici.
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Et bien oui, le rêve du chien bleu et rose ou bien de l'éléphant vert, n'est qu'une création de votre inconscient (Je donne deux exemples ici, cela aurait très bien pû être votre grand-mère dansant un zouk devant vous en bikini, même si cela n'est pas souhaitable à votre sommeil.) Bref ! 
Notre imagination débordante, ne cesse de nous jouer des tours, et cela en permanence sans que nous ne nous en rendions compte... Le moment commun à tous où notre imaginaire laisse libre court à sa "magie", est en pleine nuit, si l'on en croit des explications pseudo-scientifiques, il s'agirait du sommeil paradoxal ! Mais ne donnons pas de nom spécifique à quelque chose de propre à chacun... Et qui ne sera jamais compris par le scientifique.
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Je vous entends déjà vous demander : "Mais pourquoi parler du rêve ici ? Nous voulons du concret, du solide, quelque chose que nous voyons tous les jours !". Pourquoi donc... Car le rêve nous donne vie, pas un rêve idyllique où nous voyons ce que nous voulons, mais un rêve aussi réel, que l'avidité de gouvernants corrompus jusqu'à la moelle par le fric qui souhaitent nous piller de plus en plus, ou bien par le despotisme d'un petit roi qui rêvait de devenir grand, mais qui ne le sera jamais malheureusement.
Et oui, le rêve dont je vous parle, est celui que certains pessimistes ou personnes ayant perdu une âme enfantine appellent juste "objectif ou but". Ce rêve matériel ou immatériel qui anime nos agissements, nos conduites. Qui nous fait changer, en bien ou en mal. Qui nous frustre ou nous comble.
Bref, un moteur à la créativité et à la volonté, que beaucoup délaisse dans l'optique d'être trop souvent déçu alors que c'est une essence à l'avenir et à la progression. 
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Que peut-on donc dire d'un rêve réel ? Et bien, posez-vous, vous même la question. Rêvez vous encore dans votre vie si monotone, vos rêves ne sont ils pas gênés par un manque de liberté, ou alors est ce que tout vous empêche de réaliser votre rêve ? 
Il est vrai que l'expression " Quand on veut, on peut" est légérement décalée avec notre époque actuelle, on ne peut pas faire ce que l'on veut, on ne peut plus. La liberté d'être libre, nous ne l'avons plus non plus. Il faut se contenter d'un salaire, qui ne miroite en rien son rêve, qui ne correspond à rien.
Mais finalement, rêver est-ce un acte dépressif, ou utopique ? On rêve toujours, sans savoir pourquoi. Pourquoi le rêve que nous avions lorsque l'on était gamin, qui était de construire un vaisseau pour les étoiles nous paraît stupide maintenant ? Est-ce une évolution de l'âme, ou alors une censure d'un "impossible" que l'on a trop entendu et vu ?
Certes, la plupart de nos rêves sont parfois irréalisables, les films sont hypocrites en ce point, car le bonheur ne réalise pas ( hormis si c'est votre rêve ) votre souhait. L'argent, poison, infâme et putride, voilà celui qui tire les ficelles de Rêves & Cie. Dictateur du système de l'impossible, il fait encore obstacle à nos désirs les plus "chers". 
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On pourrait donc en conclure... Garder simplement ses rêves pouvant aboutir à une réalisation et oublier donc les échecs ? Cependant, cela n'est pas possible, notre imaginaire sans faille, connaît malheureusement des périodes "d'ivresse" si je puis dire.
L'imagination, possède la capacité de reproduire nos craintes, nos peurs, nos doutes. En mille fois pire. Torture mentale, cauchemar, phobie délirante, anxiété chronique, stress et tous les autres. Vous avez déjà cauchemardé n'est-ce-pas ? Cauchemarder, à vous réveiller en sueur, le souffle coupé, avec la terrible impression d'être seul face à ça, tout seul. C'est ici le but de notre inconscient, nous donner et nous montrer la réelle envergure de ce que ces torts représentent pour nous. 
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Par exemple, il suffit de prendre le cas d'une personne subissant des pressions morales souvent : ses cauchemars seront surement axés sur l'image de la personne qui la torture mentalement. Des sensations désagréables, qui brisent et affaiblissent la personne. C'est ici que nait le tort de l'imagination en elle-même. Penserait-elle pour nous ? Nous préviendrait-elle ? Mais serions-nous incapable de déceler cette détresse ?
La réponse est pour une majorité non. Parce que personne ne tient compte de ses rêves et cauchemars. Ils paraissent surement trop futiles ou irréels, alors que ce sont les symboles de ce que nous sommes réellement. L'analyse des rêves prouve bien cela. 
Le cauchemar nous impose donc nos craintes, nos faiblesses... Pourquoi... Pourquoi ?! 
La folie, nous pousse à prendre des médicaments, l'anxiété aussi. Serait-ce une régulation normale que de créer des agents actifs sur notre imagination ? Ou alors faisons nous de nos craintes des erreurs ? Et cela engendredrait donc une dépendance médicamenteuse ?
Pourquoi lier des symptomes purement délivrés de l'imagination à l'attaque de médicaments détruisant nos neurones et notre créativité. Bref, je divague dans mon refus. 
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Je serais donc bref, et je vais donc conclure.
Le rêve est obligatoire à la vie. On ne vit pas sans rêver, c'est impossible. 
Parsemée de rêves et de cauchemars, notre imagination ne fait que de nous montrer ce qui est invisible.
L'illusion du rêve est une erreur, aucune illusion existe, nous l'interprétons juste comme nous le voulons.
Erreurs et réussites deviennent rêves et cauchemars. Les deux sont à accepter on ne peut pas en exclure un et ne favoriser que l'autre.
Expérience plus personnelle et plus abstraite, le rêve est vital. Sans rêve, nous ne progressons pas, nous ne sommes plus. Un rêve devient donc un fondement.
L'homme serait donc, un être errant si il ne possédait plus de rêves et de cachemars, il serait une machine. Dénué de réfléxions et de craintes. Sans émotion, juste errant.
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Chers lecteurs, je vous remercie de votre lecture, encore. 
Espérant créer en vous le rêve et le cauchemar.
Bonne soirée et rêvez de vous-mêmes.

 "Il est peu d'actions que les rêves nourrissent au lieu de les pourrir."
                                                                                                                 Malraux André

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