Lectrices et lecteurs,
Humaines et Humains,
Partisanes des notions et Partisans des principes,
Aujourd'hui, je vous remets en question directement. Ce n'est pas compliqué pourtant, je vous le dis clairement. Comment en sommes-nous arrivés là... Vous allez vite vous demandez pourquoi ce titre saugrenu, sans aucun jeu de mots. Pas de poésie, pas de rime, rien. Honnêtement et en différence des autres articles, je ne me suis pas cassé le cul pour le titre.
Donc voilà, je pense qu'aujourd'hui va être une sorte de révolution. J'en ai marre d'écrire en lyrrique si personne ne comprend ou même fait l'effort de lire... Cela serait pourtant un Devoir.
De plus, alors que je parle d'écrit lyrrique, je me dis que nous, nous écrivons... Et que peu ou alors que certains lisent nos articles, je ne vois donc pas à quoi je sers... Cela serait un Rôle.
Et par ailleurs, je me dis que si j'arrivais à vous attirer réellement, de sorte à ce que tous les jours vous veniez ici pour lire un de nos putains d'articles, je serais plus heureux... Merde, ça c'est le Contrôle.
Donc oui, aujourd'hui on va faire dans le nouveau, et cela ensemble... Comme un mari attende de sa femme qu'elle lui caresse la nouille de temps en temps, ou alors qu'une femme au foyer attende des autres membres de la famille qu'ils se bougent pour participer aux taches quotidiennes, j'appelle dès le début au point de vue de chacun. Que chacun se dise dès le début, de qui sommes nous-dépendants, pour qui agissons-nous, pour qui avons-nous une importance et finalement, que maîtrisons-nous.
En revenant au titre, finalement, je me dis qu'il est pas si neutre et si stupide que cela. Effectivement, ces trois valeurs sociales et hiérarchiques sont bien liées... Je dis "valeurs sociales" car effectivement, les hommes et femmes ( merde au protocole) se vouent et se voient obligés de dire que ce sont elles qui définissent "l'équilibre social". Quand je parle d'équilibre social, je vois par là, la notion de juste partage, totalement inadaptée à la position réelle de chacun, homme ou femme, gamin ou gamine, patron et employé. Je reviens donc grâce à cela, à l'intelligence même de l'article "XVII Viols impunis" que mon cher ami Amen a écrit.
Effectivement ( je le cite réellement car la vérité de cet article devient pour moi une Bible ), l'égalité de chaque individu est une connerie monstrueuse, donnant à ceux qui ont moins de chance que les autres, d'être égaux aux autres ( Il n'y a d'ailleurs que dans cette connerie de Droits de l'Homme et du Citoyen que ça existe ). Nous sommes tous différents, incovénients ou avantages. N'allez pas me dire qu'un enfant naissant dans un Bidonville et un autre naissant dans un drap en satin aient la même chance, je vous traite directement d'abruti.
Donc voilà, aujourd'hui, je me lance dans cet écrit car, je ne suis pas d'accord, avec ces trois notions sociales. Bien sûr, j'accepte plus ou moins qu'on me dicte encore la conduite à avoir, mais cela n'a pas une durée éternelle, rira bien qui rira le dernier.
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Tout d'abord, je ne vais pas reprendre l'ordre exact du titre de l'article. Ce qui fonde le contrôle et le devoir c'est avant tout le rôle. Je vais donc commencer par critiquer la définition du rôle même.
Donc pour commencer tranquillement, je suis allé chercher la définition de rôle, je vous la donne. En sociologie, le rôle représente la manière dont un individu doit se comporter pour être en adéquation avec son statut et ainsi pouvoir être intégré au sein de son milieu social. Ce sont les comportements attendus d'un individu ( définis par les normes sociales ), dans l'exercice d'une fonction qui renvoie au statut social, par le reste du groupe. Merci Wikipédia.
Donc voilà, comme quoi, mon point de vue personnel rejoint vite la définition de base ( en notion de terme et de réalité ). Il y a les valeurs sociales ( appelées normes ici ), la notion de devoir... Bref, ma marginalité ne peut pas être appelée juste opposition, car j'ai des arguments.
Donc finalement, je, vous, nous, avons un rôle prédéfini. J'éspère que mon putain d'entourage va le lire ça. Parce que c'est une révolte oui. Personne ne connaît mon identité, enfin presque, mon âge reste indéfinissable. Cela car ma liberté de réflexion est à base d'un système humain et non pas limitée à un âge précis. J'emmerde donc les aprioris.
Voilà, donc ma théorie va surement emmerder tous ceux qui ont une place quelque part et qui disposent ( ou qu'ils croient disposer ) d'une notion de contrôle par rapport aux rôles des autres. C'est d'ailleurs marrant que contrôle soit composé de cont et de rôle. Simple coïncidence peut-être. Si on regarde de plus près, le rôle serait donc esclave du contrôle et du devoir.
Quelqu'un ayant un rôle basique, pourrait représenter l'employé de base, qui en a marre mais, qui est tenu par son devoir et par le contrôle d'un supérieur, alors qu'il pourrait être quelqu'un d'autre. Ou alors de l'enfant de base, qui a envie de grandir, qui le peut, qui le montre et qui ne peut pourtant pas, juste à, cause de son âge.
Bref, par cette notion de rôle, nous sommes voués à être pour les autres, encore une connerie par rapport à la notion de liberté que possède un être humain ( référence à XVII Viols impunis encore ). C'est ci que ça commence alors.
Mon rôle n'est pas de plaire ni aux normes, ni aux autres, mais de faire ce que moi, je me voue de déclarer comme rôle dans ma vie. Si ça doit être de faire le pitre, je le ferais, idem si ça doit être de continuer les articles, je le ferais. Bref. On "n'est" donc que par rapport aux autres, ça voudrait presque dire qu'on est rien seul... Belle connerie encore de n'être que par rapport aux autres. A la base on n'est/naît pour un autre et par contre on crève seul...
L'apparence devient le rôle, le soi devient la réalité. On est pas d'accord mais on dit rien. Alors je vais faire mon rebelle, je vais être moi tout en ayant pour rôle de pas convenir à une majorité populaire. J'emmerde la définition, j'emmerde l'idée que tout le monde a. Mais au moins, moi je conviens à une réalité. Et encore il faudrait que chacun ait sa réalité et ça lance dans un autre discours...
Bref, la notion de rôle s'arrête ici, avec pour définition commune, le fait de répondre aux attentes des autres.
"La vie c'est un peu comme un film... Les uns ont les premiers rôles, les autres un petit rôle de rien du tout."
Quino, auteur de Mafalda.
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Après le rôle, vient très vite la notion de devoir... Je vais donc vous donner la définition de devoir pour qu'aucun malentendu puisse être interprété. Le devoir correspond à ce que l'on doit faire selon la loi, les convenances et la règle. Bravo, encore une fois, c'est par rapport aux autres. Et aussi par rapport aux normes.
Donc clairement ça veut dire, que le rôle définit le devoir. Si on poursuit en revenant sur le rôle, ça veut dire que le rôle défini par des personnes définit un devoir... On nous berne depuis le début. Voilà, je n'ai pas d'excuse pour m'enlever un devoir lié à un rôle social ou hiérarchique. Je ne supporte juste pas d'être comme beaucoup, classé par étiquette avec une place précise ( un rôle précis finalement ), faisant fonctionner la machine Système.
Le travail personnel commence maintenant, ici, parce que finalement, tel que le dit clairement William Ernest Henley " I am the master of my fate, I am the capitain of my soul ". Le maître de son destin et le maître de son âme... Ca parait certes, très utopique, seulement, on devrait si l'on en croit les valeurs humaines et si l'on en croit la liberté, n'avoir aucun rôle défini. C'est là, que vous tombez de votre petit équilibre de merde. Oui, vous avez toujours cru à une utopie, non, votre patron n'éprouve aucune égalité face à vous.
Ce à quoi vous croyez en fait, c'est à cette notion même de devoir. " Je dois les apprécier ", " Je dois être hypocrite ", " Je dois faire mon puissant ", " Je dois faire mon soumis ". Finalement, vous n'êtes pas libre, ni mâitre de votre destin ou capitaine de votre âme, vous n'êtes qu'un con. Comme tous les autres, qui ne fait que subir. Un petit esclave d'une multi-nationale. Vous n'y pouvez rien ou presque rien. Vous avez le devoir de ne rien y pouvoir.
Voilà, la notion de devoir, qui paraît si courte, est en fait la simple réalité d'un Système qui se veut de bien fonctionner. Ou alors qui fait croire que tout va bien. Vous avez le devoir de rester chez vous, de ne rien dire à personne.
Vous n'êtes pas un citoyen, vous êtes les bras des esclavagistes, vous êtes le gode-michet de la prostituée. Je dis prostituée car de ce petit équilibre, vous prenez presque du plaisir à être utilisé. Pour faire une petite comparaison avec le sex toy, vous restez bien droit. Toujours obéissant, votre attitude reste la même tout le temps. Et le jour où vous molissez, on vous balance et on rachète un autre.
Si cela ne vous suffit pas pour vous faire réagir, je ne vois plus ce que je peux faire. Ni même quel est mon vrai devoir par rapport à mon vrai rôle, et surtout par rapport à vous.
Donc voilà, maintenant, vous vous débrouillez face au devoir... Parfois sans avoir une résponsabilité, le devoir vient vite avec, c'est dommage. Ca donnerait surement à certains envie d'avoir des responsabilités.
" Le devoir c'est d'aimer ce que l'on se commande à soi-même. "
Goethe.
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Pour finir enfin, je me lance sur cette notion brute et violente de contrôle... Et comme pour les autres, je vous donne la définition...
Le contrôle correspond à la maîtrise, à la possession de la commande de quelque chose ou de quelqu'un. Pour reprendre l'exemple de la prostituée, vous n'êtes donc que l'objet de quelqu'un. Le hochet d'un bébé, le flingue d'un tueur en série. Vous ne réfléchissez pas, vous agissez. Et c'est ici, qu'intervient bien rapidement la notion de " Tu remets en question mon contrôle ? Alors tu es viré. ". Voilà comment fonctionne le contrôle.
Il suffit d'avoir un rôle ou une responsabilité dite comme supérieure et l'on obtient le contrôle. Ensuite toutes les rébellions sont vues comme marginales et inadaptées " Vous me dîtes que moi, votre patron, suis cruel envers vous... ? Alors vous êtes virés. ", " Si ça ne te plait pas de participer au maitien d'un idéal et d'une possession commune, j'en ai rien à faire. Tu participes et tu rentres dans le rang. ". Et malgré ça, nous continuons de maintenir et de croire que cette parole est légitime...
Nous sommes vraiment des cons et des abrutis. Nous sommes devenus et acceptons le fait d'être esclaves. Et bien là, je vous dis merde... Non, ce n'est pas normal qu'on en soit rendu là... Et cela vient finalement de nous même. Nous préférons être esclaves que d'assumer prendre des responsabilités et des décisions. Félicitations.
Seulement, nous avons le droit et nous l'aurons pour un moment de dire non à cela. C'est une liberté à prendre. Ne vous dîtes pas que " Ca ne marcherait pas si chacun était libre ", vous ne savez pas si ça ne fonctionnerait pas car vous ne le savez pas. Alors maintenant, vous avez les dés en mains.
A lier rôle, devoir et contrôle, finalement, on définit vite ceux qui durant notre vie nous marquent... Patron, Parents, Directeur, Chef, Président... Et j'en passe. Seulement, le problème vient du fait que beaucoup n'ont pas conscience du fait que ces trois mots ont et ont toujours eu une limite.
La limite est en vous, seulement oserez-vous la dépasser ?
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Au lieu de continuer à écrire, je pense vous avoir donner suffisamment d'élément pour vous même vous demander ce qui ne va pas et ce qui pourrait aller mieux, et de quelle manière...
Cependant vous voyez bien vous-même. Les trois vices de la liberté et de la responsabilité sont finalement les définitions que nous avons donné pour le rôle, le devoir et le contrôle. Sans même les lier en conclusion, vous avez compris que les trois dissociés et définis tel qu'ils sont utilisés tous les jours, sont des erreurs et des manières de profiter amplement des autres.
" Si vous arrivez à contrôler le processus du choix, vous pouvez contrôler tous les aspects de votre vie. Vous trouverez la liberté qu'amène le fait d'être responsable de soi-même. "
Robert Bennett
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