Amis du soir, bonsoir !
Amis de la poésie, bonne nuit !
Et tous les autres, bienvenue.
Que puis-je raconter ce soir... Ou alors comment puis-je vous contenter ? Votre appétit insatiable ou affamé de lecture vous fait-il trépigner sur place ?
Ce soir, j'innove et vais tenter de faire dans la dérision... En critiquant les extrêmes machistes et féministes, de la vie de tous les jours... Desperate housewifes à vie ou footballer débilisant tous les soirs ?
Le partage du temps de vie commune est déjà tout tracé... L'une bosse le jour, l'autre se débilise devant un bon match de foot le soir, bière à la main... Comment 40 années de mariages passent-elles vite ? Voici la solution chers lecteurs... C'est parti !
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Madame est là ! Madame est ici ! Armée d'une balayette et d'une pelle, votre femme est une réelle reine du ménage. Mais attention, à ne pas manier sans gants peut-on affirmer. Il faut que cela soit quand le match PSG-OM commence, que votre femme commence à s'agiter dans tous les sens, en vous demandant de lever votre paire de fesses du canapé !
"Mais chérie voyons, il n'est que quatre heures de l'après-midi ?!". Ces quelques mots dits, la femme partira dans une fureur noire de la pièce. Elle claquera toutes les portes, même celles qu'elle n'empreintera pas. Juste pour que son mari, si actif se rende compte qu'elle est présente dans sa vie. "Tu veux pas arrêter de claquer les portes, bordel ?! P'tain, même un hamster servirait plus que toi!" Encore une fois, le mâle dominant brille par son tact, lâchant un gros rot à la fin de chacune des phrases qu'il bafouille.
Et encore une fois, la fée du logis, claque les portes, mais cette fois-ci, celles de la porte de devant et celle de la voiture. Bien décidée à aller se réfugier chez une de ses amies "Tupperware" avec laquelle, elle va pouvoir parler du certain fils de la femme de l'oncle du voisin, qui aurait été élevé dans une cave, nourri aux têtes de poisson.
Ragots, Ragots ! Qu'entends-je, du m'as tu vu ? Heureusement que l'homme est là pour rappeler la discipline et le calme. Car direct après que sa femme soit partie, il a pris son téléphone très calme, puis appelé une bande de potes, tous aussi gras et cons les uns que les autres... "Et vas-y que tu ramènes les bières, l'autre chiante est pas là, on va en profiter !!"
Dix minutes après, on frappe à la porte de la maison, les potes sont là aussi, avec leurs tronches de demeurés, débilisés par TF1. Bref une belle bande de maquereaux ! A défaut de n'avoir pas participé au concours de bourrage à la bière de la semaine précédente, on a ici, l'élite du supporter de foot ! Avec le lard et la manière.
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Pendant ce même moment, madame lavage est en route pour aller voir une amie. En voiture, elle rage sur le volant, en répétant que son mari est un abruti. Elle manque d'écraser la petite vieille du quartier, traînant derrière-elle son cabas sur roulettes.
Elle accélère encore et encore. 26 rue des girouettes, elle y est. Elle aura fait 50 mètres, entre chez elle et son amie. Le temps de souffler. Parce que son imbécile de mari, ne fait rien de sa journée.
La femme descend donc de sa voiture, les lunettes noires sur les yeux, un foulard sur la tête, de façon à ce que personne ne la reconnaisse. Cependant, se garer sur le fils de la voisine, c'était pas une bonne idée. Elle s'avance donc sous le porche, toc trois fois à la porte, et voit son amie, sortir, la tronche pleine de bigoudis, dans une robe rose pâle. Et lui lâchant, la voix aigre, une clope au bec : " Vas-y rentre, j'reviens de l'esthéticienne."
La femme pénètre donc le seuil d'entrée, tape ses talons sur le paillasson, et enlève machinalement, son foulard, ses lunettes et son anorak. Les deux vont s'asseoir dans le salon, et la série des comérages est lancée, et vas-y que ça balance sur les maris, sur les vieilles qui traversent devant les voitures. Et ça divague au bout d'une heure sur la dernière paire de chaussures sorties de Etam.
Et quand on ne peut plus parler de la mode ou des stars qu'on a vu dans "Voici", il faut entamer les sujets qui fâchent... " Mon connard de mari commence à m'emmerder, il branle rien de sa vie, il passe son temps assis sur le canapé, si ça continue comme ça, j'vais retourner vivre chez ma mère, ok ça pue le mort, mais au moins, je ferais pas la vaisselle tout le temps."
Les femmes n'ont pas le temps de s'ennuyer, comme nous pouvons le voir... Et du coté des hommes, que se passe-t-il ?
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Le match progresse, les bières se vident et se remplissent, chacun a pris possession d'un morceau du canapé... L'un hurle comme un porc que l'on égorge, un autre se gratte les couilles et siffle quand son esprit lui dit de siffler. Les deux autres boivent leurs canettes et mangent des chips, en applaudissant comme deux mongoliens quand une des deux équipes arrive à enchaîner quinze passes...
Les jurons gâchent le silence d'une demie seconde lors d'un penalty décisif. Les quatre hommes pleurent et rigolent, animés par le petit écran, une petite insulte raciste par ci par là, quand Mamadou diarra chie sa passe.
" Allez putain d'bordel de merde ! Vous allez marqués bande d'enculés !" Lâche un de nos intellects. " Ouais c'est quand vous voulez que vous vous sortez les doigts du cul bande de chômeurs professionnels !" Surenchérit un autre. Les deux autres, regardent livides le match, ils sont blancs, vidés, la sueur coule sur leur front. Leur regard est aussi fulgurant que celui d'une grenouille agonisante, ils s'enfoncent dans leurs coussins. Se cachant de la honte de voir leur équipe chérie perdre.
C'est quand le dernier coup de sifflet retentit que l'un des gros gorets, soulève son énorme postérieur du canapé, enervé par la défaite de leur équipe, s'avance vers la télé, et balance un grand coup de point au travers de l'écran. La télé naturellement explose, les trois autres se lèvent et là c'est le drame.
La baston générale éclate dans le salon, passe de cochon de bruyère n°1 à gros goret 2, qui met un violent coup de face dans la tronche à porcinet 3. Nous constatons la sortie de jambon 4, qui s'enfonce vers le vestiaire. Ah ! Grand retour de porcinet 4 avec un fusil, et il va tirer ! Et il prépare le shoot et c'est ... !!
Là, la porte s'ouvre, le voisin entre en gueulant, en disant que c'est pas possible de faire un bruit pareil, qu'on est en société évoluée. Et à ce moment même, porcinet 4 dégomme le voisin : " Faut pas m'faire chier, moi !" Lâche-t-il en se mettant la main au paquet. Le carnage total démarre à cet instant, tous les voisins accourent de partout, une vraie charge de sangliers. Les fenêtres éclatent, les alarmes se déclenchent, les coups de feu retentissent.
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Loin d'ici, ou presque, les femmes entendent les coups de feu, et les gémissements des combattants, luttant pour le motif de... Bière ! Par défaut.
Bien entendu, quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Toutes les potiches des crétins se ramènent au 26 rue des girouettes, pour établir une réunion générale d'urgence type "Tupperware". La chef de l'assemblée, c'est Marta, qui paraît-il, explique son deuxième anus par un accident de balai. Le débat est alors lancé, que ce soit sur le râteau du jardinier ou sur la grosse clef de 28 du plombier berbère.
Chacune s'attribuant des mérites de plus en plus extraordinaires, atteignant désormais l'inceste zoophile avec le poney du gamin, ou le chien de chasse de son abruti de mari. Il fallait bien que la blondasse habillée en rose, raconte que tous les hommes du quartier lui avaient comptée fleurette et ses poils de pubis. C'est alors que les épouses jusque là si civilisées ou presque, entrent en colère.
L'une d'elles retrousse ses manches, enfile une paire de gants en latex, et va balancer un énorme bourre-pif dans la tête de la serpillière blonde. C'est alors un joyeux bordel qui est déclenché. Les femmes se mettent minables. Elles cassent les vitres, s'aspergent de javel, se déchirent mutuellement leurs vêtements, se mordent et se griffent.
La panique se répand dans tout le quartier, les hommes viennent à cogner les femmes et inversement...
Bref... Et fin mot de l'histoire, cette histoire va se terminer pour tout le monde au bar.
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Femmes et hommes. Hommes et femmes. Je vous rassure.
Nous sommes tous égaux ! Ou presque, car les footballeurs eux, ne sont pas aidés.
Bonne soirée, dans le délire et la dérision.
Aucune morale ne convient à cet article.
Bonne nuit, ne riez pas trop.
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