lundi 24 mars 2014

Là où l'or noir coule, les taches de sang ineffaçables prennent place.

Bonsoir à vous, qui que vous soyez. 

Je suis perdu, nous sommes perdus. Nous nous voulons unis certes, mais à quoi bon ? Nous fonçons tous dans un mur. Un mur doré, qui finalement, va plus nous tomber dessus que nous, nous lui rentrions dedans. Nous n'avons plus de volonté à rien, nous croyons à la possibilité de faire des choix que nous n'avons plus. Alors que les pires régimes s'installent sous nos yeux, nous ne faisons rien. Nous restons désinvoltes. C'est beau la cécité n'est-ce-pas ? Et encore, si nous serions aveugles, nous aurions une réelle excuse. Ici, nous ne sommes ni malades, ni aveugles, nous sommes juste là, nous pauvres consommateurs, à comptabiliser nos centimes en banque, nous faisons et prêtons attention à l'illusion que nous entretenons tous les jours. 
---------------------------------
Un paquebot japonais s'écrase sur une plage déversant des milliards de litres de pétrole sur le sable immaculé... Et alors ?
Un peuple terré au silence sous la poigne d'un Mao qui miaule de plus en plus fort... Vous ne connaissez pas.
Un pouvoir d'expression et de liberté qui se fait voiler, sous nos yeux, là ! Rien ne vous fait réagir non plus.
On vous met un voile sur le visage, on vous passe les menottes au poignet. Vous vous croyez peut-être encore dans Plus Belle La Vie ? 
Vous croyez que tout va bien dans le monde, vous croyez que vous êtes un acteur de l'avenir mondial. Vous croyez, ça oui.
On vous ouvre les yeux et là, vous voyez devant vous, des gens voilés, certains battus à mort, d'autres agonisant, des enfants qui pleurent. Ce sont vos enfants, vos familles, vos amis. Et là vous réagissez ?

Un paquebot japonais, transporte dans sa calle, un peuple terré sous la poigne d'un pouvoir d'expression et de liberté écrasé, on vous met un voile sur le visage, on vous passe les menottes au poignet, vous croyez que tout va bien. On vous ouvre les yeux. Et là vous comprenez le vrai Enfer inter-planétaire. 
---------------------------------
Nous revenons à nos brebis sacrifiées. Rien ne va plus. Après Kadhafi, un nouveau pouvoir tente de s'introduire en Lybie. Quelque chose de plus "charriant" si je puis me permettre. Les hommes à barbe armés sont de retour, déguisés dans leur costumes de présidents, les ayatollahs auront vite fait de remettre leurs pays a feu et a sac.
Nous "délivrons" un pays d'un des ex-ami des américains. Un ami qui avait un peu trop ouvert le bec, narguant, le doigt d'honneur haut, les Etats-unis. Sans savoir, en voulant charrier le compère Sam, notre petit Kadhafi, venait de s'attirer les foudres étoilées du continent opposant. Nous "libérons" donc le pays, puis nous ne laissons entre les mains d'un gouvernement surement, dix fois plus pire que l'ancien. 
Mais qu'y pouvons-nous au final ? Nous pauvres armées irréfléchies. Pauvre peuple sans le droit de vote. 
Les Etats-Unis n'auront plus rien à en tirer, l'Afghanistan leur prenant trop de temps. L'Europe, auto-mutilatrice, en manque de sang et d'argent, demandera charitablement encore une fois un peu de temps avant de relancer son armement nucléaire endormi. 
La Chine, dragon surpuissant, attendrait terré dans sa caverne, que les armées soient sans munitions, que les banques des royaumes soient vides. Que tout ce beau peuple, vienne défier ou admirer les écailles pourpres de la créature furieuse. Et c'est là, que les ailes gigantesques de la bête viendraient battre l'espace. 

Voilà notre solution, voilà la fin de tous. Même les munitions atomiques ou lasers des Etats-Unis ne perceraient pas la peau de la bête. Nous finirions tous assis, la voix nous manquant, admirant la mâchoire de la bête.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire