lundi 24 mars 2014

La lâcheté a un visage

A vous qui lirez ça....

 Voilà, le tour est joué... L'arroseur arrosé. Nos états aussi comptent alors voici le vif du sujet. Je vous ouvre mon coeur, mon âme. Je laisse cette fumée noire quitter mon état... Bonne noyade...

Désastre, cadavre et mirages...
Les plus beaux mensonges 
Traversant déserts et âges...
Plus rien ne vaudrait le moindre songe.

Je suis l'âme égarée 
D'un de ces errants
Qui vient de perdre une terre irigée
Perdant à peu près son titre de vivant.

Vous vouliez trouver ma faiblesse
Au fur et à mesure que l'on me délaisse
Je perds confiance et espoir
Aucun cauchemar plus pire qu'un miroir

A toi déchet humain
Tu ne sais plus te servir de tes mains
A dépendre de tes sentiments
Tu découvres le pire des amants...

Fine joueuse et terrible poison
Paranoïa et Jalousie
Vous avez fini par avoir raison
L'un crée le doute, l'autre cache votre vie

Vous voila fieres, dignes pecheresses
A démollir une vie de paresse
Vous noyez mon âme
Devastez et émousser ma lame

L'arroseur arrosé, cherchant la faille
Parfois lui aussi son chemin déraille
Allongé, délaissé, tué, éventré
Rayé de sa voie par un simple trait

A toi, maitresse de mon humeur
Tu vois aujourd'hui, moi aussi meurs.
A chaque lame, vient chaque couteau
Et aujourd'hui ma flamme s'en retire dans son étaut

Je fus le fier chevalier
Jusqu'au lamentable destrier
Du pommeau à la lame
J'ai perdu mon âme...


Aucun mot ne répondraient mieux à cette détresse. Jack s'en retourne dans son océan de maladresse... Dans la nuit et dans la tristesse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire